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Les ambassadeurs au Congo soutiennent le « Vivre ensemble »

L’ambassadeur de France au Congo, Bertrand Cochery a déclaré le 7 décembre à Brazzaville, que le corps diplomatique accrédités au Congo soutenait tout ce qui devrait être fait dans le sens du dialogue pour le bien du pays. « C’est un aspect essentiel pour les ambassadeurs », a-t-il indiqué.

Bertrand Cochery a fait cette déclaration à l’issue de l’audience qu’a accordée le Premier ministre, Clément Mouamba, à un échantillon d’ambassadeurs accrédités au Congo. Le chef du gouvernement s’est en effet entretenu avec les ambassadeurs de France, des USA, de l’Italie, de l’Union Européenne et de la Centrafrique sur la plateforme le « Vivre ensemble » initié en août dernier. 

«C’est depuis un certain temps qu’on ne s’est pas vu avec le maire [de Brazzaville] et le Premier ministre, deux porteurs principaux de cette initiative. C’était donc important qu’on refasse le point pour voir comment nous allons avancer », a souligné M. Cohery.

L’entretien avec le Premier ministre et le maire de Brazzaville a été axé sur le rôle de facilitation que les diplomates qui sont les amis du Congo, peuvent jouer dans cette partition. Pour sa part, Hugues Ngouelondele, a indiqué que les diplomates accrédités au pays sont considérés comme les facilitateurs de la plateforme « Vivre ensemble », œuvrant pour permettre à tous les Congolais de se parler comme hier.

A cette occasion, Hugues Ngouelondele a expliqué que dans l’acte 1 du «Vivre ensemble», certains Congolais ne se sont pas présentés. Ils avaient émis un doute sur ce que cachait le « Vivre ensemble ». Le maire de Brazzaville a rassuré que le « Vivre ensemble » est, en réalité, une plateforme qui ne cache rien. Il est ouvert à tout le monde, à la société civile aussi et non pas seulement aux hommes politiques.

«C’est pourquoi nous sommes en train de travailler tous les jours pour arriver aux résultats escomptés. Nous sommes en train de préparer l’acte 2. Une fois que nous serons prêts, nous allons dévoiler le contenu de l’acte 2», a confié le maire de Brazzaville à la presse.