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L’ANAC gangrénée par la dette fiscale

Le ministre des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Fidèle Dimou évoqué le 15 novembre à Brazzaville, avec les cadres et les syndicats de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) la question de la dette fiscale et sociale dont le montant réel n’est toujours pas connu. Mais, les employés de cette agence redoutent une situation explosive.

Parmi ces maux qui entravent le fonctionnement de cette structure chargée de la sureté aérienne,  il y a, selon les employés, entre autres l’accumulation durant des années de plusieurs milliards de francs CFA de dette fiscale et sociale  par l’ANAC.

Ainsi, pour  stimuler cette structure qui peine dans son fonctionnement, à reprendre le poil de la bête, ils ont proposé  au patron des Transports un recadrage  en matière de dépenses, dont les priorités devraient être désormais définies.

Le ministre Dimou a signifié que la situation économique morose que traverse le Congo, n’avait pas épargné l’ANAC qui à l’instar des autres structures des autres établissements  commerciaux,  butte dans son évolution. Car cette agence est secouée par une baisse considérable  des recettes et de flux des voyageurs.

«  La dette fiscale et sociale de l’ANAC est une situation qui remonte à plusieurs années », a-t- il affirmé, avant de renchérir qu’il va falloir trouver les pistes de solutions ensemble avec la direction  des impôts et la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).

Fidèle Dimou a décrié, à cette occasion, le laxisme dans la gestion humaine qui doit être au centre dans le plan de redressement de l’ANAC. Pour ce faire, il a estimé qu’il faut beaucoup d’initiatives pour que cette structure soit remise à flot, ainsi qu’une politique managériale efficiente.

De son côté, le représentant de la Confédération syndicale des travailleurs du Congo (CSTC) à l’ANAC Béatre Mbani a notifié que la fermeture de certains créanciers de l’ANAC, ont fermé sans pourtant  régler leurs factures. « Ce qui fait que  nous éprouvons d’énormes  difficultés », a- t-il argumenté.