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Arrestation d’un présumé trafiquant d’ivoire à Makoua

Un présumé trafiquant d’ivoire a été arrêté le 11 novembre à Makoua dans le département de la Cuvette. Cet individu de 35 ans a été pris la main dans le sac  pour détention, transit et tentative de commercialisation de deux pointes d’éléphants. D’autres pointes d’ivoire seraient encore cachées. 

En plus de la saisie, trois armes de guerre ont été trouvées au domicile du délinquant faunique, à l’issue d’une perquisition faite à cette occasion ce, pour rassembler les éléments nécessaires afin de prouver sa culpabilité devant les juges. Ces armes ont été modifiées par ce dernier pour se faire passer comme armes de chasse.

Cette opération a été l’œuvre des agents de la gendarmerie nationale et de la direction départementale des Eaux-et-forêts  de la Cuvette grâce aux informations et appuis du Projet d’appui à l’application de la loi sur la faune sauvage. Cet individu de nationalité congolaise, semble être habitué à cette pratique destructrice et cela à travers tout le territoire national. Il jouissait jusque-là d’un certain laxisme et connexions lui permettant d’échapper continuellement à la justice. Cette fois-ci sa course macabre est bien stoppée et  il devra répondre de ces actes et en payer les conséquences. Il risque une peine allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement ferme.

Vu l’ampleur de la pression qui pèse sur les éléphants, l’implication de tous pour dénoncer des trafiquants auprès des autorités compétentes et l’application rigoureuse de la loi congolaise en matière de crime faunique deviennent des actions très importantes pour la lutte contre le  braconnage et le trafic des produits fauniques.

L’éléphant fait partis des espèces intégralement protégées en République du Congo, comme le stipule l’article 27 de la loi Congolaise en matière de protection de ces espèces fauniques : «  l’importation ; l’exportation ; la détention et le transit sur le territoire national des espèces intégralement protégées ; ainsi que de leur trophées sont  strictement interdits ; sauf dérogation spéciales de l’administration des eaux et forêts ; pour les besoins de la recherche scientifique »