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Les assises de la presse se sont ouvertes à Brazzaville

Le président du Conseil supérieur de la liberté de communication, Philippe Mvouo a indiqué le 25 octobre à Brazzaville que l’état de la presse qui sera fait lors des assises lui ouvrira un horizon nouveau qui le portera au firmament de l’excellence.

« Je voulais, à cette grande messe basse, débusquer pour dévoiler le diable qui hante malicieusement ce beau et noble métier de journaliste et exorciser le mal pour redorer son blason noirci et lui restaurer ces palmes d’honneur pour véritablement installer son pouvoir », a indiqué Philippe Mvouo à l’ouverture des assises de la presse congolaise.

Philippe Mvouo, à travers cette réunion, veut que le journalisme professionnel travaille dans l’objectivité, qu’il se laisse gouverner par l’objectivité et se montrer créatif pour rendre le bon service public attendu de lui.

Pour le représentant de l’UNESCO, Jean Pierre Ilboudo que les présentes assises devraient regarder les pratiques de la presse congolaise et de l’autorité de régulation pour asseoir une presse libre et dynamique, 26 ans après les états généraux de la presse. « C’est l’occasion d’examiner d’une manière approfondie le fonctionnement de la presse. Regarder dans quel cadre elle travaille et moderniser ses moyens techniques », a-t-il dit.

Le ministre de la communication et des médias, porte parole du gouvernement, Thierry Moungalla a fait savoir que le gouvernement attend de ces assises des propositions concrètes, opérationnelles, fruit d’un consensus, qu’il s’empressera de transformer en textes applicables. « Le gouvernement sera donc le transmetteur, l’interface entre vos réflexions et doléances, et ce monde politique qui souvent, n’a hélas vu, par le passé, dans la presse qu’une contrainte à gérer, qui doit à présent voir dans notre secteur une opportunité de renforcement de la démocratie et un vecteur de progrès », a-t-il dit.

Pour le directeur général de Vox Médias, Arsène Séverin, il est toujours important de s’arrêter et de regarder le parcours de la presse congolaise pour examiner ce qui n’a pas marché dans son fonctionnement et prendre un nouveau départ surtout qu’il y a eu apparition de la presse en ligne. « Il faut bien la prendre en compte », a-t-il conclu.