Close

Besoin de réformer la SNPC, la SNE et la SNDE

Le Premier ministre Clément Mouamba, a annoncé, lors de la conférence de presse du 10 octobre à Brazzaville, que le gouvernement entend réformer la Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC), la Société Nationale d’Electricité (SNE) et la Société Nationale de Distribution d’Eau (SNDE) pour qu’elles soient compétitives.

Clément Mouamba a expliqué que les réformes préconisées par le gouvernement ont le souci de permettre à ces sociétés d’atteindre leur vocation : produire la richesse, donner les services et en même temps coûter moins cher à la collectivité.

Pour Clément Mouamba, la situation actuelle de ces sociétés émane de la mauvaise gouvernance de leurs gestionnaires et le laxisme du gouvernement qui, selon lui, s’est laissé endormir sur les embellis pétroliers avant la chute vertigineuse du prix du baril de l’or noir.

« Nous allons faire un toilettage au sein de ces sociétés car nous jugeons inefficace leur gouvernance. En effet, elles fermeraient déjà sans l’Etat car ces sociétés sont virtuellement en faillite. Malgré les problèmes récurrents liés à la mauvaise gestion, l’Etat continue à invertir d’énormes sommes d’argent ; et cela est une responsabilité du gouvernement que j’assume », a martelé le Premier Ministre.

Les réformes en vue devront, à en croire Clément Mouamba, s’appuyer sur une restructuration de ces sociétés en profondeur, notamment à la SNPC. « La SNPC a été créé pour rapporter l’argent à l’Etat pas pour coûter cher aux Congolais. Nous allons commencer par l’organisation générale, ensuite nous toucherons aux filières ; revisiter le capital ; voir si on peut introduire des partenaires privés… Il se peut qu’on passe des sociétés d’Etat aux sociétés d’Etat mais de type privé… Et au moment venu ces réformes seront actées par le parlement », a fait savoir Clément Mouamba.

Le chef du gouvernement a enfin précisé que ces réformes qui visent à mieux rentabiliser les dividendes de ces sociétés publiques devront prendre au moins six mois, sinon une année au plus.