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Le Congo va diversifier son économie par le tourisme

Le Premier ministre Clément Mouamba a affirmé le 17 juillet à Brazzaville, lors des premières assises nationales du tourisme, que les autorités congolaises allaient tout faire pour que le tourisme occupe une place de choix dans la diversification de l’économie nationale encore portée par le pétrole.

Clément Mouamba a souligné que les efforts seront fournis pour faire entrer en vigueur une véritable politique touristique au Congo. Pour cela, il a rassuré les participants aux assises nationales du tourisme de tout mettre en œuvre pour que soient améliorées toutes les conditions pour la destination Congo.

La ministre du Tourisme et des Loisirs, Arlette Soudan-Nonault a souligné qu’en faisant du tourisme l’un des cinq piliers de la diversification de l’économie, en acceptant d’être le parrain et ambassadeur du tourisme congolais et offrant, toutes les infrastructures nécessaires à la mobilité humaine sur l’ensemble du territoire, le président de la République a fait du Congo un pays qui n’attend plus que la mise en route du tourisme pour devenir une destination attractive.

Arlette Soudan-Nonault a voulu de cet fait que soient cernés et appréhendés les principaux défis du développement touristique au Congo, positionner et consolider la destination Congo à l’international. Il s’agit aussi de définir les conditions matérielles, en termes de besoins d’investissements et de moyens humains, de la mise en œuvre du Plan directeur de développement durable du tourisme. Enfin il faudra examiner les contours et la faisabilité d’un tour de table des bailleurs de fonds multilatéraux et des investisseurs privés du secteur et ce dès avant la fin de l’année 2017.

«Ce que je souhaite aussi, c’est qu’à l’issue de cet important exercice, les congolaises et les Congolais puissent fonder davantage d’espoir sur l’activité touristique, laquelle devra croître en vue de l’amélioration de leur qualité de vie », a-t-elle précisé.

Le représentant résident du Programme des nations unies pour le développement (PNUD), Anthonny Kwaku Ohemeng-Boamah, a pour sa part soutenu que le Congo devait améliorer la qualité des services par des formations professionnelles ciblées et qualifiantes, utiliser des outils modernes et performants, assurer une meilleure cohérence des mesures interministérielles prises en faveurs du tourisme.

Il est important, a-t-il poursuivi de mettre en valeur le patrimoine environnemental et culturel national, favoriser des initiatives transnationales de développement touristique. Il s’agit aussi d’encourager une meilleure connaissance des cultures, des traditions et des modes de vie des Congolais, développer des partenariats public/privé et promouvoir le tourisme local. « Toutes ces mesures permettront de soutenir la compétitivité de la destination Congo », a-t-il dit.

Le diplomate onusien a affirmé que grâce à sa biodiversité unique et à ses richesses naturelles et culturelles, le Congo mérite d’être une destination phare pour les touristes à la recherche d’une expérience exceptionnelle. «Comme vous le savez, la faune et la flore congolaise regorgent d’espèces endémiques particulières », a-t-il conclu.

Les premières assises nationales du tourisme se tiennent en présence du secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT).