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Le CSLC juge « illégal », le certificat créant le groupe Talassa

Le secrétaire administratif par intérim du Conseil supérieur de la liberté de Communication (CSLC) Théophaste Miette Likibi a indiqué le 30 août à Brazzaville que le groupe de presse Talassa était illégal, car la législation congolaise ne reconnait pas une telle entreprise de presse. M. Miette Likibi a également indiqué que l’acte administratif créant ce groupe de presse était annulé, et que ce litige, purement administratif, n’opposait nullement le président du CSLC, Philippe Mvouo au directeur général du groupe Talassa, Gys Fortuné Mbemba Ndombe, tel qu’on le répand au sein de l’opinion.

Le CSLC a attaqué le groupe Talassa auprès de la Cour suprême pour annuler le certificat que le procureur de la République a délivré au journal, permettant ainsi à Talassa de rebondir après une décision du CSLC qui le suspendait. Le conseil estimait que le directeur de Talassa avait induit en erreur le procureur de la République en présentant de faux documents.

«  C’est l’existence de ce document illégal qui a favorisé la délivrance au groupe de presse Talassa du certificat du tribunal de grande instance », a dit  Miette Likibi, poursuivant que le conseil en tant que régulateur des médias, a la mission de veiller à la légalité des textes, ainsi que d’assainir le paysage médiatique au Congo.

Théophaste Miette Likibi a expliqué que sur  requête du CSLC, le certificat de déclaration délivré par le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Brazzaville a été annulé par sa décision. Le motif de l’annulation était l’inobservation des articles 4 et 35 de la loi sur la liberté de l’information et de la communication.

Miette Likibi a  fait la mise au point de cette affaire, pour  apporter au bihebdomadaire Talassa,  pour, dit-il, l’aider à comprendre les grandes vertus humaines de la simplicité, de l’humanité et aussi de la citoyenneté. L’orateur a également dénoncé la « surprenante sortie médiatique » du directeur général de Talassa à travers un point de presse pour attaquer à son tour le CSLC et son président Philippe Mvouo.

Pour le secrétaire général par intérim du CSLC, il n’y a pas, au plan juridique, de conflit entre le président du CSLC, Philippe Mvouo  et le promoteur du groupe de presse Talassa. « C’est le patron de ce groupe de presse qui s’agite en créant dans la confusion totale, un pseudo conflit avec les principes de légalité », a-t-il affirmé.

Le CSLC a, ainsi informé l’opinion qu’il s’agit d’un contentieux contre un acte administratif et non entre deux personnes morales ou physiques. La cour suprême a annulé la décision du procureur par manque de motivation, a dit le membre du CSLC.