Pas de critères pour la bourse aux étudiants autochtones
Le ministre de l’Eseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua a indiqué le 9 août à Brazzaville que les étudiants autochtones, ceux vivant avec handicap, les nouveaux bacheliers des départements éloignés de Brazzaville, n’auront pas de conditions à remplir pour l’obtention de la bourse qui leur seront octroyés dès la première année.
Le membre du gouvernement l’a fait savoir lors d’un point de presse axé sur la restitution des nouvelles mesures prises par la sous-commission chargée d’examiner les conditions à remplir pour l’obtention des bourses. A ce sujet, le ministre Itoua a fait savoir que la seule condition exigée à cette catégorie d’étudiants était juste l’obtention du baccalauréat.
Hormis cette catégorie spéciale de bacheliers, et pour ne pas marginaliser les établissements universitaires privés mais agréés par l’État, les établissements conventionnés, les étudiants de ces structures d’enseignement vont aussi jouir de la bourse dès cette année en cours, a notamment soutenu le ministre de l’Enseignement supérieur. Pour ce faire, ces étudiants devraient remplir les critères d’obtention des bourses en vigueur dans le pays, se focalisant particulièrement sur l’âge et la satisfaction en deuxième année de licence.
Selon lui, les textes et les organes qui régissent l’obtention des bourses sont devenus obsolètes et inadaptés à la donne actuelle de la gouvernance de l’Etat. Il serait opportun de les remplir d’abord par un texte qui crée un organe intermédiaire propre à l’enseignement supérieur. Cela devrait être un texte qui encourage le mérite, prend en compte certaines couches sociales.
Aussi, a-t- il annoncé la numérisation totale de la prochaine campagne des bourses, car a-t-il estimé qu’il était inconcevable que le traitement des bourses se fasse de manière archaïque.
Le ministère de l’Enseignement supérieur qui a la responsabilité de la gestion du capital humain de la jeunesse intellectuelle congolaise, est déterminé à apporter des reformes salutaires, pour le fonctionnement efficient de l’université Marien Ngouabi.