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Deux militaires tués dans une attaque dans le Pool

Deux éléments de la force publique et quatre autres ont été blessés par balle, le 23 septembre  dans l’attaque des ex combattants de Frédéric Bintsangou alias Pasteur Ntumi au village Mongola  dans le district de Mindouli, département du Pool. C’est le bilan officiel donné, le 25 septembre à Brazzaville, par le ministre de la communication et des médias, portes parole du gouvernement, Thierry Moungalla.

Cette agression des positions militaires  dans la base vie des  ouvriers Chinois au village Mongola, à l’ouvrage pour la construction de la route nationale N°1, s’est poursuivie au village Kikembo, lieu de la base vie des troupes de la force publique qui se déploient pour sécuriser la zone, notamment au niveau du péage de la route nationale qui passe à proximité.

« Il ne s’agit pas d’actes à caractère politique, mais simplement des actes de banditisme auxquels les populations de ce département sont fatiguées de leur récurrence », a déclaré le ministre Moungalla.

«Ce sont les populations du Pool qui subissent ces actes récurrents,  ces agressions se caractérisent par des viols, des braquages à main armée, d’extorsion de fonds, d’actes criminels qui n’ont rien à avoir des actions politiques. On n’en déplore deux ou trois par semaine», a rappelé le porte-parole du gouvernement.

Aucune perte humaine n’a été enregistrée du côté des agresseurs. Les assaillants se sont échappés avec le matériel militaire. La force publique est à la trousse de ces bandits armés.

Dans ces localités, les populations vaquent correctement à leurs occupations. «  Il n’y a pas des combats, mais il y a eu un accrochage, une attaque contre les éléments de la force publique. Le déploiement de la force publique a permis de limiter ce type d’agression», a-t-il précisé.

La traque de Frédéric Bitsangou alias  pasteur Ntumi  a été lancé le 4 avril dernier par le gouvernement congolais, après l’attaque des quartiers sud de Brazzaville. Un mandat d’arrêt a été lancé contre le pasteur Ntumi.