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Des filles réfugiées s’intègrent par l’apprentissage des métiers à Bétou

Des filles réfugiées centrafricaines, rwandaises et originaires de République démocratique du Congo (RDC) apprennent des métiers dans le but de se réinsérer à Bétou, la ville qui les accueille depuis des années. Grâce à l’appui des agences des Nations Unies comme l’UNICEF, le PAM et le HCR ainsi que certaines sociétés forestières, ces filles tracent un nouvel avenir.

Quelque 137 filles réfugiées se sont inscrites en mécanique auto, en couture et broderie. Elles sont deux en mécanique, au beau milieu des garçons. « Je suis réfugiée centrafricaine, j’ai tout perdu en fuyant la guerre, j’essaie de me reconstituer un autre espoir en apprenant ce métier de mécanicien. Je croyais avoir tout perdu, mais là, j’ai l’espoir », a témoigné à Vox Bernadette qui a fui les conflits armés à Bangui.

La formation dure deux ans. Elle est déjà à la phase finale. Comme sa collègue Hélène qui apprend la couture et la broderie, Bernadette veut s’insérer sur place à Bétou. « En attendant le retour au pays, je voudrais exercer dans une société forestière et faire des économies avant repartir au pays le jour du rapatriement.

Ces filles apprennent au Centre d’apprentissage catholique Likouala Timber de Bétou. Cette société forestière a doté le centre du matériel de menuiserie où apprennent également de nombreux garçons réfugiés. Au total 354 jeunes sont inscrits cette année. Ils sont âgés de 16 à 25 ans. On y trouve aussi des populations autochtones, donc les Congolais.

Grâce aux financements  reçus du gouvernement japonais, l’UNICEF appuie ce centre d’apprentissage, notamment dans son volet enfants hors du système scolaire.