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Le flou persiste dans les zones d’occupations anarchiques à Kombé

Les propriétaires des maisons construites sur la concession du domaine réservé à l’Etat pour utilité publique, dans la zone de Nganga Moumpala, Ntsagamani et la carrière de Kombé, située à Madibou dans le 8ème arrondissement de Brazzaville, espèrent qu’un éventuellement compris soit trouvé entre les pouvoirs publics et les propriétaires terriens.

Depuis le passage du ministre des Affaires foncières et du domaine public à Nganga Moumpala, Ntsagamani et la carrière de Kombé, il y a de cela plus de quatre mois, pour motif de construction anarchique sur le domaine public, les inscriptions rouge « A casser » mises sur les murs de certaines maisons demeurent toujours. Aucune avancée significative n’a été constatée dans tous les quartiers où les habitants ont squatté le domaine de l’Etat.

La décision de l’Etat de casser les maisons construites dans les concessions publiques n’a pas encore été appliquée plusieurs mois après le passage de Pierre Mabiala dans ces quartiers qualifiés de contentieux avec l’Etat. Plusieurs Observateurs pensent que l’Etat manquerait des preuves convaincantes censées attester l’illégalité des occupants dans ces zones.

Ce qui fait que tous ceux qui habitent à proximité du lycée technique agricole Amical Cabral (LTAAC), à 17 kilomètres dans la partie sud de Brazzaville, les zones de Ntsagamani, Kombé continuent toujours à y demeurer. Qui plus es, certains propriétaires des maisons qui devraient être cassées ont repris les travaux. Par contre d’autres, de peur de voir les efforts de plusieurs années être réduits à néant, hésitent encore à engager les activités, car ils peinent à surmonter le choc du verdict censé raser leurs maisons.

Dans ce lot se trouvait aussi les travaux de l’Eglise Impact centre chrétien (ICC) où le responsable du chantier était sommé, avec les ouvriers, par Pierre Mabiala, d’arrêter de travailler. Car cet ouvrage était construit à proximité de la zone aéroportuaire. Une zone où il est strictement interdit de construire en hauteur. L’entreprise commise à cette tâche, n’a pas obtempéré à cette décision. Et pour cause, l’église détient tous les documents légaux d’autorisation de construire.

Toute la question reste de savoir pourquoi la décision de Pierre Mabila reste inappliquée et foulée au pied ?