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La Francophonie célébrée à Brazzaville autour des mots sur la toile

L’Institut français du Congo à Brazzaville a accueilli le 20 mars une célébration de la journée internationale de la Francophonie autour de la thématique : « Dis-moi dix mots sur la toile ». Elèves, Etudiants et parents ont partagé un moment créatif dans le hall de cet espace de culture.

Dix mots tirés du réel et du  virtuel ont été sélectionnés pour démontrer comment le français, en tant que langue vivante, s’adapte à des techniques logicielles et à des usages numériques : Avatar, canular, émoticônes, favori,  fureteur, héberger, nuage, nomades, pirate, télésnober.  C’est mots  incrustés dans la langue française dans ce siècle dernier prouvent combien la langue de Molière s’enrichit sans pour autant faire recours à d’autres langues étrangères.

L’atelier d’écriture, dirigé par Pierre Tsémou a laissé débiter à tour de rôle, trois poèmes autour des « dix mots sur la toile ». Sous l’œil vigilant de Fortuné Batéza,  les artistes comédiens ont agrémenté la manifestation avec des scénettes où les « dix mots sur la toile » ont fait montre de l’enrichissement  du français.

Parmi les sketchs  présentés par ces acteurs, le diagnostic d’un malade en consultation. « Avatar » a dit le médecin au malade. Ce dernier sentant son corps possédé par la maladie, « Pirate » a ajouté le médecin  lorsque le pauvre homme n’a pu lire d’un œil voilé par sa main. « Nomade », a-t-il continué pour signifier que le malade n’est  pas un sédentaire. Il marche beaucoup. D’où son malaise. Une prescription médicale  des « émoticônes » en  gélules et du « télé snober » en comprimé a terminé la consultation pour palier le malaise de ce malade qui expectore des « nuages » en toussant.

Ce même  malade apparemment « canular » puisqu’il parait louche, « héberge » on ne sait quoi dans son ventre. Le médecin qui a regardé dans le fond de la gorge de cet homme à « favori » rasé  s’est senti  tout au moins « fureteur ».    

Une exposition de la bande dessinée  des enfants de l’atelier Bilili BD, Anaïs, Capucine, Philaé,  X-son  et bien d’autres, a clôturé la soirée culturelle qui a mis en exergue l’inspiration  d’une jeunesse  représentant  l’univers numérique dans les réalités ou pratiques employées au monde physique.