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La Banque mondiale prête à différer le décaissement des fonds de contrepartie au Congo

Le représentant résident de la Banque mondiale au Congo, Djibrilla Issa a mentionné le 30 novembre à Brazzaville, qu’en vue de faire face aux constats relevés lors des réunions sur le Congo et perspectives spécifiques, la Banque mondiale a proposé trois solutions dont celle consistant à régler le problème des fonds de contrepartie.

Ce partenaire technique et financier du Congo est disposé à différer le décaissement des fonds de contreparties, en procédant au cas par cas et dans la mesure du possible, au décaissement préalable des ressources apportées par ce bailleur de fonds, avant celles du gouvernement.

La Banque mondiale est disposée à apporter des financements additionnels concessionnels pour accroître sa part dans le financement des projets afin d’alléger la charge sur le gouvernement. Il est ainsi demandé au gouvernement des efforts. Il est question de définir un montant réaliste des besoins des projets en fonds de contrepartie pour 2016-2017 sur la base des plans de décaissement et de passation de marchés des projets.

Une autre solution proposée par la Banque est l’appui aux réformes intégrées du secteur public du Congo. Sur la base des priorités définies par le gouvernement, le financement et l’assistance technique accompagneront les réformes dans les domaines de la diversification des ressources de recettes publiques pour atténuer l’impact de la chute des recettes pétrolières sur le budget de l’Etat, le renforcement de la gestion de la dépense publique, l’appui à la réforme de la fonction publique et de l’Etat par la modernisation et la fiabilisation de la gestion des fonctionnaires et de la solde et le renforcement des capacités du ministère de la fonction publique et de la réforme de l’Etat.

La dernière solution consiste en l’appui à la diversification de l’économie par l’agriculture.

Ces solutions ont été proposées suite aux trois constats, notamment, que le Congo devrait poursuivre et accentuer les réformes économiques du fait de la baisse de ses ressources et du contexte économique mondial difficile, les problèmes de trésorerie de l’Etat ont retardé le décaissement des fonds de contrepartie aux projets, ce qui retarde la mise en œuvre des projets. Le troisième constat concerne l’agriculture du Congo qui a un potentiel important et les bailleurs de fonds sont prêts à soutenir le Congo pour assurer sa sécurité alimentaire et promouvoir les exportations agricoles.