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Le Congo milite pour l’ancrage du français dans les institutions internationales

Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger, Jean Claude Gakosso a souligné le 20 mars à Brazzaville que le Congo était engagé dans la promotion de la langue française dans les institutions et les conférences internationales. Pour lui, le Congo est un espace de promotion de la culture francophone et de la diversité de son peuple.

Jean Claude Gakosso a rappelé, en marge de la commémoration de la journée internationale de la francophonie, la nécessité pour les pays francophones de militer pour que le français continue à s’imposer dans les grandes réunions internationales, malgré la première place occupée par l’Anglais.

 «Au Congo, le français est à la fois la langue officielle et la langue d’enseignement. Notre pays peut également s’honorer sans vanité de compter une pléiade des écrivains aux talents, à la plumes et aux styles qui, comme l’a dit Alain Mabankou, ajoutent un petit piment à la culture francophone », a indiqué Jean Claude Gakosso.

« Lors du dernier sommet de la Francophonie à Erevan en Arménie, les pays participants ont mis un accent particulier sur l’ancrage du Français dans les institutions internationales quand bien même la dérive de la mondialisation qui tue le multilinguisme gêne aujourd’hui le rayonnement du Français », a-t-il poursuivi.

Louise Mushikiwabo, dans le message rendu public lors de la célébration de cette journée, milite pour le multilinguisme à travers la promotion des langues locales et la diversité culturelle, l’affirmation des valeurs de partage et de promotion de démocratie.

Ces acquis qui restent à consolider ne doivent cependant pas occulter le paradoxe qui subsiste actuellement concernant la difficulté pour les étudiants et même les chercheurs congolais à obtenir le visa français.