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Le Congo se mobilise pour protéger ses terres

La ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan Nonault a déclaré le 17 juin à Brazzaville que l’Etat, la société civile et le secteur privé devraient se mobiliser pour atteindre l’objectif zéro de dégradation des terres.

« Cette mobilisation, c’est pour protéger la planète, par la préservation et la restauration de nos terres, car un sol sain détermine la vie, la qualité et la quantité des aliments que nous consommons et plus généralement la qualité des services que nos écosystèmes nous fournissent », a déclaré Arlette Soudan Nonault, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de lutte contre la désertisation et la dégradation des sols.

« Le Congo a pris part au challenge mondial dont l’objectif est de restaurer 150 millions d’hectares de terres dégradées et déboisées d’ici à l’an 2020. 350 millions d’hectares étaient prévus d’ici à 2030 », a fait savoir Arlette Soudan Nonault.

Selon La ministre du tourisme et de l’environnement, il s’agit pour les pays membres de la Convention des Nations-Unies sur la lutte contre la désertification et la dégradation des sols, de déterminer le monde dans lequel ils veulent vivre, celui qu’ils voudraient léguer à leurs enfants. « Il s’agit également de mener une réflexion des politiques, programmes et projets mis en œuvre à ce jour pour lutter contre les terres qui affectent durablement les écosystèmes et accentuent le changement climatique », a-t-elle poursuivi.

Parmi les causes à l’origine de la désertification et de la dégradation des sols, réduisant parfois à néant les efforts de toute une vie et affectant les communautés rurales, Arlette Soudan Nonault a cité les pratiques culturales, la production du bois, énergie, l’exploitation forestière illégale, l’urbanisation anarchique. A côté du résultat des activités humaines, elle a notifié les pluies diluviennes, les érosions hydriques.

« Il est donc important que le Congo préserve le deuxième poumon mondial après l’Amazonie en adoptant des pratiques agricoles moins destructrices à l’environnement de diversifier les sources d’énergie, de mieux penser l’urbanisation, de lutter contre l’exploitation forestière illégale et de diversifier l’économie congolais », a conclu La ministre du tourisme et de l’environnement.