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Le film « Hybride » projeté en avant-première à Brazzaville

Les amoureux du 7ème art ont suivi le 6 janvier la  projection  à l’Institut français du Congo  du film « Hybride ».  Le réalisateur   Ori Huchi  Kozia  a donné la possibilité  au téléspectateur brazzavillois d’accéder avant tout le monde à son film.

 Expliquant le  titre du film « Hybride »,   le réalisateur  Ori Huchi  Kozia  a fait savoir que c’était une dualité. Il y a deux choses en une, poursuit-t-il, précisant que le personnage aussi est hybride, car   ayant plusieurs sortes d’identités.

Selon le réalisateur, cette  œuvre cinématographique vise à faire réfléchir le téléspectateur, dans la mesure où un film  comporte forcément  un message didactique.

Le cinéma est  un jeu d’acteurs qui mérite d’être vu et qui nécessite entre autres, la réflexion, la cohésion dans les textes et les personnages, l’esthétique.  Aussi,  le réalisateur du film a   par ailleurs   signifié  qu’il  a voulu montrer  qu’en dépit  du  manque de soutien financier   auquel font face les producteurs d’arts  dans le pays, le cinéma  existe réellement au Congo.

 Dans sa conception, le réalisateur du film « Hybride », a fait en sorte qu’il comporte cinq chapitres  bien distincts à savoir Madock, Paradis, Troma, Indigne  et Cul de sac.

 Le producteur du film, Amour Sauveur a expliqué à la fin de la projection, que  lorsqu’on lui a  présenté le projet,  il a trouvé que ce dernier était intéressant. «  C’est ce qui fait que  nous l’avions   amené jusqu’à son terme. Je crois  énormément  en ce film, que j’aime ».

 Le film sera aussi projeté à Pointe-Noire et dans d’autres festivals cinématographiques, avant d’être  mis sur support Digital  vidéo disque (DVD) pour la vente d’ici  la fin de l’année en cours.

De son côté, le producteur culturel, Germain Yombo Pella qui a également assisté à la projection, a  mis en exergue  les difficultés  inhérentes au fonctionnement du 7ème art au Congo. Le producteur a félicité la créativité  et la recherche  du réalisateur.

Saisissant cette occasion, Germain Yombo Pella a invité les autorités  à mettre les moyens  de production et d’accompagnement culturel, estimant que le Congo regorge du potentiel et de la matière dans le domaine cinématographique.