Close

Le gouvernement repense le mode d’évaluation à l’école

Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso a relevé le 12 septembre à Brazzaville la nécessité de  repenser le mode d’évaluation des enseignants et des élèves par la revisitation des programmes et une rigoureuse sélection.

« Désormais, nos enseignants et leurs encadreurs administratifs comme pédagogiques, dans le public comme dans le privé, ne seront plus évalués en fonction du taux d’admission seulement mais en fonction du taux de sélection des élèves qu’ils auront fait passer ou garder en classe ne correspondant pas au niveau de l’élève », a souligné Anatole Collinet Makosso à l’ouverture de la 20ème session du conseil national de l’enseignement.

Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation a épinglé, à cette occasion, les facteurs qui concourent à l’évaluation du système éducatif. Parmi lesquels, il a cité les aspects liés au financement de l’école, à la qualité des équipements, à l’expérience de base et la formation continue des enseignants.

 Entre autres éléments qui contribuent à l’évaluation du système éducatif, Anatole Collinet Makosso a mentionné l’accès aux structures scolaires de qualité, l’accès aux manuels, aux équipements sportifs, aux bibliothèques et aux médiathèques, les  pratiques pédagogiques, la lutte contre l’illettrisme et l’analphabétisme.

De son côté, l’inspecteur général de l’enseignement, David Boké a notifié qu’avec  les réformes de l’éducation, le chef d’établissement scolaire est au cœur de l’action d’éducation  et son principal objectif est la réussite des élèves.

David Boké a fait savoir que le rôle de l’enseignant ne se confine pas à un aspect administratif. Il doit être le moteur du progrès du système éducatif, tirer profit de la créativité des équipes pédagogiques pour mettre en œuvre des projets innovants au service de la réussite scolaire.