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L’élection des nouveaux maires attendue en fin aout

Le ministre de l’Intérieur, de la décentralisation et du développement local, Raymond Zéphirin Mboulou, a relevé le 7 août, lors  du Conseil des ministres, que les sessions inaugurales des conseils départementaux et municipaux auront lieu le 24 août 2017, soit 30 jours seulement après l’élection des conseillers. Ces assises se tiendront, conformément à la loi n°07-2003 du 6 février 2003, portant organisation et fonctionnement des collectivités locales. A cette occasion, les maires des communes comme Brazzaville et Pointe-Noire seront à nouveau élus.

Le ministre  Raymond Zéphirin Mboulou  a en outre ajouté que pour les élections locales, 1.106 sièges ont finalement été pourvus, marquant une représentation aussi complète que possible du spectre politique national. D’autre part, le Conseil des ministres note avec satisfaction une forte présence d’élus indépendants ou issus de la société civile.

A leur session prochaine session inaugurale, les conseillers devraient normalement élire un nouveau bureau exécutif pour conduire la politique de la localité. L’enjeu est de taille pour Brazzaville où le maire Hugues Ngouelondele, élu député de Gamboma dans les Plateaux, sera remplacé. Contrairement aux élections locales de 2014, le maire de Brazzaville ne s’est pas inscrit sur une liste municipale. Ce qui signifie qu’il ne reviendra plus après avoir gouverné la capitale congolaise pendant près de 15 ans.

Le PCT, son parti, devra lui trouver un autre successeur, et de plus en plus, le nom d’un autre beau-fils du président Denis Sassou N’Guesso circule dans les états-majors politiques. Ce dernier, élu au deuxième tour des élections législatives, avait déjà été élu sur une liste de Poto-Poto. Il s’agit de Jean De Dieu Kourissa. Mais le parti au pouvoir n’a encore rien décidé, et pourra bien trouver un cheval à la posture de Ngouelondele qui devrait se contenter de prendre soin de ses mandants de Gamboma, à défaut d’entrer dans le gouvernement en septembre prochain.

Au cours de ce conseil des ministres, le ministre Mboulou a indiqué que pour le cas particulier du département du Pool, qui n’a pu élire que 21 conseillers départementaux sur les 61 attendus, la Cour constitutionnelle sera saisie aux fins de dire le droit quant à une prorogation éventuelle du mandat des conseillers des districts dans lesquels les élections locales n’ont pu être organisées. Cette juridiction devra en même temps éclairer les pouvoirs publics sur la marche à suivre, y compris pour ce qui concerne les sénateurs du département du Pool.

L’élection des sénateurs par le Collège électoral composé des conseillers départementaux et municipaux, a été fixée par décret du président de la République au 31 août 2017.