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L’OCDH lance une campagne pour la libération des prisonniers politiques

Le directeur exécutif de l’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH), Trésors Nzila Kendet a lancé, le 20 octobre à Brazzaville, au cours d’une conférence de presse, une campagne dite « OnNeVousOubliePas », visant la libération des prisonniers politiques au Congo.

Trésor Nzila Kendet a indiqué que cette campagne, qui se déroulera du 20 octobre 2017 au 20 mars 2018, consiste à télécharger l’affiche d’un prisonnier politique qui sera publié (en cliquant sur « option », puis télécharger), l’imprimer au format A4 et la coller partout où elle peut être visible.

Il aussi souligné que chacun pourra prendre une photo d’un prisonnier politique et la poster sur les réseaux sociaux et sur les lieux symboliques comme les ambassades, l’Union européenne où d’autres représentation diplomatique sensibles aux questions des droits de l’homme.

« Nous commençons cette campagne « on ne vous oublie pas » avec le général Jean Marie Michel Mokoko, détenu depuis le 16 juin 2016 et ancien candidat à l’élection présidentielle. Nous souhaitons investir les espaces public et numérique pour notre sensibilisation et mobilisation pour que le droit reprenne la place dans notre démocratie», a-t-il précisé.

Pour l’OCDH, principal initiateur de cette campagne, Jean Marie Michel Mokoko est le symbole de la répression policière des opposants qui ont milité contre le projet de changement de la constitution du 20 janvier 2002. Il a aussi avoué qu’il est difficile de maîtrise le nombre total des prisonniers politiques, les portes des prisons leurs étant fermées.

«Jean Marie Michel Mokoko est en prison parce qu’il a refusé de reconnaître la victoire de l’actuel président de la République proclamé nuitamment », a ajouté le Dr Alex Dzabana wa Ibaka, membre d’une ONG de la société qui soutient l’initiative de l’OCDH.

Trésor Nzila Kendet a indiqué que chaque Congolais pourrait exprimer son opinion à travers une pétition en ligne qui sera remise au gouvernement le 20 mars 2018.

Sur le choix de la date, Trésor Nzila a spécifié que la date du 20 octobre rappelle la répression policière du 20 octobre 2015 de la manifestation contre le projet du changement de la constitution. « Le 20 mars est la date qui rappelle la tenue à huis clos de l’élection présidentielle », a-t-il conclu.