Le directeur général de la Société nationale de distribution d’eau (SNDE) a demandé, le 20 avril à Brazzaville à ses agents de redoubler d’effort dans le recouvrement des factures distribuées pour maximiser les recettes de l’entreprise. Il l’a dit lors d’une réunion d’évaluation des orientations du conseil d’administration de la SNDE.

Louis Patrice Ngagnon a souligné que pour recouvrer les factures, il fallait d’abord les distribuer. Il est conscient des conditions de trésorerie dans lesquelles l’exploitation de l’année a commencé et se déroule, mais, a-t-il affirmé, il faut se rendre à l’évidence, se faire le mental d’évoluer avec une approche d’optimisation des moyens à leur disposition. Il a signifié aussi que la SNDE est en train de rembourser sa dette avec le peu de recette qu’elle réalise actuellement.

Pour le directeur général de la SNDE leur entreprise a pu dépasser le milliard d’encaissement, au mois de décembre 2016, un record, selon lui jamais égalé.Il voudrait que les travailleurs ne dorment pas sur leurs lauriers, mais qu’ils continuent à travailler pour améliorer la desserte d’eau aux populations, car l’eau est leur arme principale qu’ils distribuent et facturent. Il faut poursuivre l’effort et faciliter davantage l’exploitation et le paiement des dettes. Personne ne comprend que les zones desservies ne reçoivent pas de factures pendant de long mois et pour certaines, elles n’en reçoivent jamais.

Il a informé son auditoire que les crédits amortissables au 31 juin 2014 avant son arrivée à la tête de la SNDE, s’élevaient à 2 milliards 933 millions 686 milles 560 Francs cfa. Au 31 mars 2017, l’encours de ces crédits est de 909 millions 999 milles 657 Francs cfa. Ce qui traduit un remboursement de 2 milliards 023 millions 686 milles 903 Francs cfa. Il a précisé que ce remboursement s’est fait dans les conditions difficiles sur le plan national et international.

« Les conditions d’il y a dix, cinq ou quatre ans où la subvention et le forfait de consommation de l’Etat « tombaient » sans faute et voilaient les manques de facturation et de recouvrement, cette époque est jamais révolue. Il y a lieu de se regarder dans le miroir et de se dire, certes, les moyens sont limités, mais qu’avant-nous fait avec des maigres moyens qui nous ont été péniblement octroyés ?», a souligné Louis Patrice Ngagnon.

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