L’UNICEF appelle à garantir les droits des enfants
Le Premier ministre, Clément Mouamba a indiqué le 13 juin à Brazzaville que la publication de l’analyse de la situation des enfants et adolescents au Congo permettra au gouvernement de disposer des données sur la condition de l’enfant et de mieux orienter son action en sa faveur.
« La publication de l’UNICEF consacrée à l’analyse de la situation des enfants et adolescents au Congo nous invite à une introspection afin d’améliorer leurs conditions de vie. Le gouvernement s’engage à donner à l’enfant congolais un cadre idéal pour son plein épanouissement », a annoncé le premier ministre Clément Mouamba, à la cérémonie de publication.
Cette analyse, effectuée en 2018 renseigne que les enfants de 0 à 14 ans et les adolescents de 15 à 18 ans sont confrontés aux problèmes liés à l’accès facile, fiable et à moindre coût à l’éducation préscolaire, aux soins primaires de santé, à la nutrition équilibrée, aux loisirs saints, à l’information et au plein épanouissement.
Pour la représentante résidente de l’UNICEF au Congo, Micaela Marques de Sousa, malgré les efforts des gouvernants, la tâche reste encore énorme et nécessite l’engagement et l’action de tous.
« Je lance un appel solennel aux partenaires au développement, à la société civile, au secteur privé, aux universitaires et aux chercheurs en vue de constituer autour du gouvernement un partenariat fort et soutenu pour bâtir réellement un environnement protecteur en faveur des enfant au Congo », a-t-elle indiqué.
« Nous sollicitons votre attention sur la situation globale des enfants et adolescents au Congo et faisons également le plaidoyer en faveur de certains enfants, en particulier ceux issus des minorités autochtones, les enfants vivant avec handicap qui sont victimes des privations sociales, éducatives, sanitaires, et juridiques », a interpellé Amar Ondzoto, le vice-président du parlement des enfants.
L’analyse de la situation des enfants et adolescents coïncide avec la journée de l’Enfant africain commémorée chaque 16 juin, en hommage aux enfants massacrés en 1976 en Afrique du Sud lors d’une marche pacifique pour l’amélioration de leurs conditions d’étude.
Elle intervient également au moment où l’humanité s’apprête à célébrer en novembre prochain la Convention des Nations Unies sur les droits des enfants.
