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L’université Sassou N’Guesso et un lycée menacés par les érosions

Le phénomène d’érosion qui prend de l’ampleur dans certains quartiers de Brazzaville, n’épargné pas l’université Denis Sassou N’Guesso, dans la commune urbaine de Kintélé, et  le lycée Scientifique, situé au quartier Domaine à Djiri dans le 9ème arrondissement de Brazzaville.

Ces deux infrastructures du ministère de l’Enseignement supérieur sont sérieusement menacées par les érosions qui risquent de les emporter et réduire à néant les investissements colossaux consentis par l’Etat dans ce secteur.

L’érosion qui se développe dernière l’université Denis Sassou N’Guesso a déjà atteint une partie du mur de clôture de l’université, qui s’est complètement effondré. Et l’autre partie ne tient qu’à un fil d’autant plus que le ravin est à quelques mètres, précisément à 10m du mur de clôture. De même les tuyaux du réseau sanitaire de cette université qui étaient fuis au sol, sont devenus visibles.

Habitant au quartier Kintélé Evariste Makiengo, a expliqué qu’en réalité dans la construction  de ces infrastructures universitaires, les ingénieurs chinois avaient faussé en procédant au préalable à surélever le terrain avant de construire, sans tenir compte du mauvais état du terrain dans cette zone.

L’université Denis Sassou N’Guesso n’est pas la seule à faire face à ce phénomène d’érosion, il en est de même du lycée scientifique situé au quartier Domaine, lui aussi en proie à la menace d’un ravin qui avance à pas de géant sur la grande avenue dénommée « lycée scientifique », et a déjà emporté certaines habitations. Par manque d’une riposte forte, cette érosion va assurément engloutir d’autres.

Désemparée, Charnelle assiste impuissamment à la progression de l’érosion qui a déjà touché la fondation du mur de clôture de sa parcelle et  cohabite pour l’instant  avec cet enclos, jusqu’à ce qu’elle décide à la sentence de son écroulement.

Le phénomène des érosions est devenu une préoccupation qui se répond dans la plupart des quartiers de Brazzaville, ébranlant après les pluies diluviennes  tant es infrastructures publiques que les habitations des populations acquises au prix d’énormes sacrifices et laissant ces dernières dans le désarroi.