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Le ministre Mottom pour un FESPAM générateur de revenus

Le ministre de la culture et des arts, Léonidas Carrel Mottom Mamoni a indiqué le 05 octobre à Brazzaville que le Festival panafricain de musique (FESPAM) ne sera plus seulement festif. Pour le ministre, ce festival devra désormais générés des revenus pour l’Etat.

« Notre responsabilité au cours de ce comité de direction est de construire une nouvelle image, une nouvelle marche vers le développement du FESPAM.  Il ne peut pas, ne doit pas, ne va pas ressembler aux éditions passées », a indiqué M.  Mottom Mamoni à la 16e session du Comité de direction du FESPAM.

Le ministre de la culture a insisté sur le fait que désormais les musiciens devaient s’acquitter de leurs taxes à l’Etat, car ils ont l’habitude de percevoir  de gros cachets, mais sans reverser la part de  l’Etat. « Le FESPAM sera le lieu où tous les talents s’expriment et non limité aux grands noms de la musique africaine. Ce sera un festival  qui sera servi dans les rues de Brazzaville et même dans les départements »  a-t-il indiqué.

L’Union africaine par l’intermédiaire du chef de division culture, représentante du commissaire aux Affaires sociales de l’Union africaine, Angela Martins a remercié le gouvernement congolais qui continue à soutenir ce festival. «  L’union africaine joue un rôle important dans la développement de la culture au sein des pays membres de cette organisation. Elle promeut, distribue et veille à la préservation de la culture africaine telle que le FESPAM », a-t-elle signifié.

Photo de famille des participants
Photo de famille des participants

La promotion de la musique africaine, vaste programme que l’Union africaine assigna au FESPAM s’articule autour des plusieurs axes. Il s’agit de prestations musicales d’artistes africains et ceux de la diaspora, un symposium, une exposition d’instruments traditionnels de musique, un marché de la musique africaine. Le Congo s’est réjoui du ferme engagement de l’union africaine de s’impliquer davantage dans la préparation et l’organisation du FESPAM.

« L’organisation de l’union africaine confia au FESPAM une dimension culturelle et économique. Il prend en compte l’ensemble de la chaine de valeur musicale qui met en exergue le triptyque création, production, diffusion », a indiqué le ministre de la culture et des arts.

La 11eme édition du FESPAM portera le thème suivant : « Musique et environnement en Afrique et dans la diaspora ». Ce thème a été choisi en rapport avec l’adoption du premier accord universel du sommet de la COP 21 et de la signature du protocole de Kyoto 2005 relatif à la réduction des gaz à effet de serre par les USA, la Chine et l’Inde, les plus grands pollueurs de la terre.