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Ouverture d’un procès des trafiquants d’ivoire ce 15 septembre à Dolisie

Deux individus de nationalité congolaise (28 ans et 40 ans) sont poursuivis par le Tribunal de grande instance de Dolisie dans le Niari pour détention, transit, circulation et tentative de commercialisation de 21 morceaux d’ivoire soit huit pointes d’ivoires, représentant cinq éléphants tués.

Arrêtés en flagrant délit, le 29 août à Dolisie dans le département du Niari, par les agents de la direction départementale des Eaux-et-Forêts et de la gendarmerie nationale, grâce à l’appui du projet PALF (Projet d’appui à l’application de la loi sur la faune sauvage), ces deux présumés trafiquants d’ivoire ont été déférés à la maison d’arrêt de Dolisie le 1er septembre 2017.

L’ouverture du procès portant sur cette affaire est donc attendue pour ce 15 septembre 2017 au cours duquel ces prévenus vont répondre de leurs actes devant la justice Congolaise.

Grands trafiquants d’ivoire dont la source d’approvisionnement de ces produits est le Gabon, l’un de ces prévenus serait le fournisseur et l’autre un chauffeur assurant le transport de ces ivoires du district de Banda jusqu’à Dolisie. Les deux individus arrêtés avaient reconnu les faits qui leur sont reprochés à savoir : détention, transit, circulation et tentative de commercialisation de 21 morceaux d’ivoire, le tout pesant environ 45 kg.

Des peines exemplaires devraient être prononcées à l’endroit de ces présumés trafiquants pour condamner sévèrement ces actes, pour dissuader tous ceux qui voudraient détruire l’emblème de la République du Congo, l’éléphant. Ils risquent des peines allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement ferme.

L’éléphant fait partis des espèces bénéficiant d’une protection absolue en République du Congo selon l’arrêté n°32-82 du 18 novembre 1991. Et l’article 27 de la loi n°37-2008 du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées renchérie en ses termes : «  l’importation ; l’exportation ; la détention et le transit sur le territoire national des espèces intégralement protégées ; ainsi que de leurs trophées sont strictement interdits ; sauf dérogation spéciale de l’administration des eaux et forêts ; pour les besoins de la recherche scientifique ».

Vu l’ampleur de la pression qui pèse sur les éléphants, l’implication de tous pour dénoncer ce trafic auprès des autorités compétentes et faire une application stricte et  rigoureuse de la loi Congolaise dans cette matière deviennent des actions très importantes pour la lutte contre ce  fléau Mondial qui dépouillent nos forêts de ses plus belles perles et menacent la survie même de l’humanité toute entière.