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Oyo aura bientôt son université

Le président de la Fondation perspectives d’avenir (FPA), Denis Christel Sassou Nguesso a posé le 30 janvier à Oyo, à environ 400 km au nord de Brazzaville, la première pierre pour la construction de l’université de cette ville. Cet établissement d’enseignement supérieur sera érigé avec l’aide de l’Universite privée de Marrakech (UPM) dont les autorités ont participé à la cérémonie d’Oyo.

Cette université va s’ouvrir sur les métiers de l’environnement. Elle est donc dite « université verte ». Elle fera donc une part belle aux thématiques de développement durable et de l’eco-citoyenneté, des filières très innovantes qu’on n’enseigne pas encore à l’université Marien Ngouabi de Brazzaville, la seule du pays.

L’établissement qui va être construit à Oyo proposera aussi des enseignements scientifiques et techniques, tout comme des formations à l’entrepreneuriat et au leadership.

Le député d'Oyo posant la première pierre de construction de l'université de sa circonscription

Denis Christel Sassou Nguesso a justifié son action en faveur de la formation des jeunes par le manque de solutions efficaces dans le pays.  » Les résultats de nos politiques publiques d’enseignement et le déficit de formation m’ont poussé à réfléchir sérieusement sur les solutions à apporter », a expliqué le président de la FPA avant de poser la première pierre pour les travaux.

Dans ce partenariat avec les Marocains, la FPA apporte un terrain de 9ha dans ville d’Oyo. L’UPM injectera tout le financement nécessaire à la construction des salles et amphithéâtres des cours, ainsi que le campus. Les deux organisations géreront ensuite l’université d’Oyo. Pour le directeur exécutif de la FPA, Abraham Okoko-Essau, « il s’agit du projet le plus significatif de ce partenariat « .

Le gouvernement appuie ce projet en accordant des facilités nécessaires et d’autres formalités d’usage aux porteurs du projet. Le ministre de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua a déclaré dans son mot de circonstance qu’il fallait des partenariats fiables locaux pour avoir des établissements d’enseignement supérieur d’excellence.  » Il est illusoire d’imaginer que l’Etat puisse couvrir tous les besoins de l’enseignement supérieur », a-t-il indiqué, annonçant par la même occasion la disponibilité du gouvernement d’accompagner ce projet.

Plusieurs autres membres du gouvernement ont pris part à cette cérémonie.

Les autorités locales ont également salué cette initiative qui va transformer Oyo. « Nous vivons là un exemple de coopération sud-sud. La ville d’Oyo en est très fier en tant que bénéficiaire », a dit le maire d’Oyo Jean Marie Ewengue, lançant dans la foulée à l’endroit des jeunes qu’il  » n’y avait pas d’emploi qui tienne sans formation ».

Photo de famille avec les officiels

La ville d’Oyo qui a été choisie pour abriter cette université est quasiment située dans le centre du pays. Cité en expansion, Oyo dispose d’une structure hospitalière hypermoderne de quelque 600 lits, accueillera également une zone économique spéciale. La ville est un grand carrefour routier et un port fluvial grâce au fleuve Alima navigable en toutes saisons. Denis Christel Sassou Nguesso est député d’Oyo depuis 2012.