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Pas de toilettes dans les jardins publics à Brazzaville

Les jardins publics, aménagés ces derniers temps à Brazzaville, sont dépourvus de toilettes, un élément essentiel pour leur mise en œuvre. Les toilettes placées dans ces lieux de recueillement peuvent également être une importante source de financement pour l’entretien des espaces verts.

Du jardin public de la préfecture, en passant par ceux du camp Clairon, de Blanche Gomez, de Droits de l’homme, du Mausolée Marien Ngouabi ou celui du lycée Pierre Savorgnan de Brazza, le constat reste le même. Rien n’a été prévu concernant les toilettes publiques. « L’on se demande pourquoi ces enclos qui contribuent à l’embellissement de la ville capitale  sont dépourvus même d’urinoirs. On pouvait faire payer les toilettes ici. Ce qui profiterait d’ailleurs à la mairie centrale et à l’Etat », a déploré un Brazzavillois, contemplant en compagnie d’une amie la verdure et le monument  du jardin de la Préfecture.

Seulement, cette insuffisance n’est pas sans conséquences néfastes. Certains inciviques ont d’ailleurs transformé ces jardins publics en dortoir et dépotoirs, annihilant ainsi le gros travail abattu par Averda, une société chargée à l’assainissement de Brazzaville.

La construction des toilettes publiques, non seulement dans les jardins publics, mais également sur les principales artères de la capitale s’avère désormais une nécessité impérieuse. L’objectif étant aussi d’arrimer Brazzaville à la modernité tant proclamée.