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Les personnes vivant avec handicap appelées à briser le verrou social

Le responsable de l’Association des handicapés commerçants de l’arrondissement 6, Talangaï, a appelé le 4 décembre à Brazzaville, les Personnes vivant avec handicap (PVH) à travailler pour briser le verrou social.

Cet appel a été lancé au cours d’un entretien avec Vox Congo. A cette occasion, il a interpellé cette couche de la population à exercer des activités génératrices de revenus afin de s’imposer dans la société. « Le meilleur moyen de briser la mauvaise perception que les gens se font des PVH, c’est seulement de leur prouver par notre savoir-faire que nous disposons des potentialités intrinsèques capables d’apporter une pierre à l’édifice dans la société », a-t- il déclaré.

Au regard des préjugés erronés des gens à l’endroit des PVH, le responsable de cette association s’est inscrit contre ces préconçus, poursuivant que les handicapés s’évertuaient au quotidien à assurer leurs charges.

Aussi, il s’est insurgé contre certains parents qui négligent leur progéniture à cause d’un handicap, oubliant que ces enfants sont susceptibles de surpasser cette infirmité pour devenir des hommes et des femmes capables d’apporter un plus au sein de leur famille.

Pour sa part, la propriétaire d’une boutique d’habillements au marché de Mikalou, a souligné qu’en dépit de leur handicap physique, ces personnes disposent de compétences au même titre que les personnes qui ont toutes leurs capacités physiques. Le handicap physique n’affecte pas nécessairement l’intelligence. « A travers les différentes activités que nous exerçons, nous soutenons nos familles », a affirmé Henriette Nelly Ibéa.

De ce fait, elle a invité ses semblables à transcender cette défaillance physique, à redoubler d’ardeur dans le travail afin de s’imposer dans la société. « Ce n’est que par le travail que nous pouvons changer des préjugés que les gens ont envers des PVH, pour devenir des piliers économiques dans nos différents secteurs auxquels l’Etat peut espérer pour booster son développement », a dit Henriette Nelly Ibéa.