Close

Philippe Mvouo réitère la nécessité d’assainir les médias

Le président du Conseil Supérieur de la Liberté de Communication (CSLC), Philippe Mvouo a souligné le 29 décembre à Brazzaville, la nécessité d’assainir les médias. Il a relevé cette impérieuse nécessité à l’ouverture de la deuxième session inaugurale de la mandature des conseillers du CSLC qui s’est tenue du 29 au 30 décembre 2016.

A cette occasion, Philippe Mvouo a demandé aux membres du Conseil de considérer cette session inaugurale comme étant le commencement d’un processus de réflexion, de relecture et d’adaptation du manuel de procédures, des règlements intérieurs et financiers au regard de la pratique actuelle. Et de la nécessité de mettre de l’ordre au sein du paysage audiovisuel.

Selon lui, l’instance de régulation des médias aura pour principal défi de maitriser la politique et les techniques à mettre en œuvre pour gérer les nouveaux supports et médias à l’ère numérique, ainsi que tout le nouveau paysage médiatique et ses acteurs.

Philippe Mvouo a mentionné que ce nouveau paysage aura pour corolaire la mise en place d’un cadre légal approprié pour mieux profiter des aubaines qui s’offre aux hauts conseillers.

Pour cela, a-t- il indiqué, il devient plus que nécessaire de faire évoluer l’armature juridique et technique pour prendre en compte les nouveaux médias, les nouveaux services et les nouveaux métiers.

A cet effet, le président du CSLC a défini le rôle plus que jamais complexe du régulateur. Il s’agira dorénavant de préserver davantage le droit à la communication et à la liberté d’information, de promouvoir une régulation sectorielle des contenus des fournisseurs des médias audiovisuels, d’identifier la responsabilité éditoriale des fournisseurs des programmes audiovisuel par internet et réseaux sociaux.

Les conseillers à ces assisses ont également abordé la question de construire des espaces d’une régulation efficientes, de mettre en œuvre des nouvelles réglementations et de nouveaux outils pertinents pour la régulation. Il s’est aussi agi de renforcer les capacités des acteurs, de mettre en place un monitoring fiable, de permettre l’animation d’une autorégulation responsable par les associations professionnelles.

A cela s’ajoute, le renforcement des moyens financiers et des prérogatives du régulateur des médias.