Première étape de la mise en place du Conseil consultatif de la Jeunesse
Le gouvernement a approuvé le 22 mars à Brazzaville le projet de loi relatif à la mise en place du Conseil consultatif de la Jeunesse, soumis par la ministre Destinée Hermella Doukaga. Le projet a été transmis au parlement pour adoption.
Au cours de cette réunion présidée par le chef de l’Etat Denis Sasssou N’Guesso, la ministre Doukaga a souligné que la jeunesse représentait près de 70% de la population, et que sa promotion était un des éléments principaux de la dynamique du développement durable et participatif de notre pays.
A cette occasion, elle a rappelé que le Conseil consultatif de la Jeunesse est la traduction constitutionnelle de la volonté politique exprimée par le président de la République Denis Sassou N’Guesso, président de la République, avant de préciser que le projet de loi organique soumis à l’examen du Conseil des ministres était pris en application des articles 236 et 237 de la Constitution.
Le Conseil consultatif a pour missions essentielles d’éclairer le chef de l’Etat, le gouvernement et l’ensemble des institutions sur la prise en compte effective des questions liées aux jeunes, en donnant plus particulièrement des avis techniques sur les questions relevant de la jeunesse.
Ce conseil est structuré autour des instances d’une Assemblée générale dirigée par un bureau, secrétariat exécutif permanent. Le Conseil consultatif de la jeunesse tiendra compte, dans sa composition, du principe de parité, mais également de la représentation de tous les départements du Congo, ainsi que des différentes catégories sociales et professionnelles composant la couche juvénile.
Après un examen minutieux et discussion par les membres du gouvernement, le projet de loi organique a été approuvé par le Conseil des ministres. Il sera transmis au Parlement pour adoption.
L’adoption dans les tout prochains jours par le Parlement du projet de loi du Conseil consultatif de la jeunesse, fera du Congo le deuxième pays africain, après le Rwanda qui a élevé cette structure au rang d’une institution constitutionnelle.