Close

Le procès d’un réseau de délinquants fauniques attendu à Pointe-Noire

L’arrestation de ces six présumés trafiquants de nationalités différentes : malienne, guinéenne, congolaise de la RDC et congolaise de la République du Congo avait eu lieu dans la capitale économique du Congo le 07 décembre 2016 par les éléments de la gendarmerie nationale avec le concours des  agents des eaux et forêts, grâce à l’appui et information du PALF.

Adama Sangaré, Diallo Bakary, Oumar Diaby, Konate Moussa, Joséphine Lemingui et Nestor Miankoma sont poursuivis par le tribunal de grande instance de Pointe-Noire pour détention et tentative de commercialisation illégales d’une pointe d’ivoire de plus de 10 kg.

Une audience portant sur cette affaire est attendue le 28 septembre prochain au cours de laquelle ces individus vont répondre de leurs actes.Ces présumés trafiquants risquent des peines allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement ferme.

Il s’agirait d’un réseau bien organisé de trafiquants d’ivoires qui s’étend jusqu’en Angola. Ces personnes incriminées dans ce réseau organisé se partagent les rôles pour le fonctionnement de leur trafic illégal. Leur but est de s’enrichir sur le massacre des éléphants, espèce emblématique du pays ce qui engendre parallèlement une prolifération d’armes de guerre, servant à ce massacre. Des peines exemplaires devraient être prononcées à leur encontre pour condamner sévèrement ces actes, ce, pour une bonne cause, celle de la protection des ressources naturelles.

L’éléphant fait partie des espèces animales intégralement protégées, conformément à l’arrêté n°6075/MDDEFE / CAB du 9 avril 2011 déterminant les espèces animales intégralement et partiellement protégées en République du Congo. En outre, l’article 27 de la loi 37/2008, du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées stipule :   «  l’importation ; l’exportation ; la détention et le transit sur le territoire national des espèces intégralement protégées ; ainsi que de leurs trophées  sont strictement interdits ; sauf dérogation spéciale de l’administration  des eaux et forêts ; pour les besoins de la recherche scientifique ».