Rodin Vouidi, un virtuose de l’art plastique

Jeune artiste «touche à tout», Rodin Vouidi est loin d’être un simple bricoleur, car ses œuvres en sculpture et peinture céramiques, ses toiles, ses portraits ou ses supports en sérigraphie sortent de l’ordinaire et tutoient les chefs-d’œuvre des plus grandes figures de l’art plastique.

Initié par l’un de ses grands frères dès son enfance, puis formé dans le tas, Rodin Vouidi est la somme de plusieurs formations suivies souvent de façon informelle.  «Je pratique l’art plastique et touche un peu à tout. Je fais la peinture et la sculpture céramiques, les toiles, la décoration, la sérigraphie, la peinture et les panneaux publicitaires. J’ai suivi plusieurs formations. D’abord à l’institut des beaux-arts de Kinshasa où j’ai suivi une brève formation avant de me perfectionner dans des ateliers informels. Ce que je fais aujourd’hui est en réalité la somme de ces différentes formations», a précisé  Rodin Vouidi.

Beaucoup sollicité grâce à sa polyvalence Rodin Vouidi arrive sans trop de difficulté à joindre les deux bouts du mois : «Je me retrouve grâce à ce que je fais car ma polyvalence est un grand atout. Je reçois quotidiennement des commandes diverses en sérigraphie, dans la décoration, pour les plaques publicitaires et la peinture de maisons»

Contacté depuis quelques années par l’Institut des beaux-arts pour l’encadrement des stagiaires, le jeune Vouidi souhaite s’ouvrir aux autres jeunes qui aspirent à l’art plastique. «Mon souhait c’est de construire un atelier moderne et bien équipé pour apprendre à plus d’élèves. Je reçois depuis quelques années des stagiaires de l’Institut des beaux-arts de Brazzaville», a notifié Rodin Vouidi.

Rodin Vouidi encourage les autres jeunes à intéressé à l’art plastique «L’art plastique, dans ses diverses spécialités, fait vivre. Quand on commence à toucher les dividendes, c’est parfois plus rentable que certains boulots de l’administration»

Aussi, sollicite-t-il le soutien des autorités et des institutions œuvrant dans le domaine de l’art. «Il nous faut le soutien financier et technique des ministères en charge de la Culture, de l’Artisanat, l’accompagnement des ONG et institutions œuvrant dans le domaine de l’art plastique. Ce n’est que comme ça que nous pouvons encadrer la jeunesse et ainsi réduire le chômage au Congo», a-t-il dit sous forme de cri de cœur.

L’atelier de Rodin Vouidi est situé à environ trois cent mètres de l’avenue qui part de la mairie Mfilou pour la gare du PK.