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Rosalie Matondo indexe les importateurs des substances détruisant la couche de l’ozone

La ministre de l’économie forestière, du développement durable et de l’environnement, Rosalie Matondo a interpellé le 16 septembre, à l’occasion de la journée internationale de la protection de la couche d’ozone, les importateurs des substances qui détruisent la couche d’ozone à déclarer périodiquement, les quantités importées au Congo.

« Au nom du gouvernement et ce conformément à la réglementation en vigueur dans notre pays, j’interpelle tous les importateurs de substances qui appauvrissent la couche d’ozone, des matériels et équipements les contenant, qui se reconnaissant à travers mes propos, de déclarer périodiquement et à la fin de chaque exercice annuel auprès du Bureau Ozone Congo, les quantités entrées et utilisées dans notre pays pour un meilleur suivi du système de quota  d’importation », a indiqué Mme Matondo, dans une déclaration officielle du gouvernement.

Cette interpellation fait suite aux engagements du Congo vis-à-vis du Protocole de Montréal sur la protection de la couche d’ozone. Le Congo est tenu à déclarer les substances et les équipements qui contiennent les substances qui détruisent la couche d’ozone au Programme des Nations Unies pour l’environnement afin d’être toujours éligible au système de contrôle mis en place par la communauté internationale.

Adopté le 22 mars 1985, le protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone a pour objectif de réduire et à terme d’éliminer complètement les substances qui réduisent la couche d’ozone.

Le protocole de Montréal contribue grandement à l’atténuation des substances qui détruisent la couche d’ozone à travers la prévention de l’émission de plus de 135 milliards de tonne d’équivalent C02 dans l’atmosphère, a déclaré la ministre Matondo.

Le Congo, a rappelé Rosalie Matondo,  qui s’est engagé pour la période 2013-2040 dans la mise en œuvre de son plan d’action et d’élimination des hydrofluorocarbones (HFC), a interdit l’utilisation de ce gaz, principal gaz à effet de serre, destructeur de la couche d’ozone dont les plus connus au Congo sont ceux utilisés comme gaz réfrigérants.

D’où l’exhortation du gouvernement à l’ensemble de Congolais, importateurs, industriels et commerçants, à utiliser uniquement la nouvelle génération des gaz frigorigènes, des réfrigérants hydrocarbures ou ceux dits naturels qui sont des substances écologiquement propres présentes sur le marché congolais. Le Congo ne ménage également aucun effort dans la sensibilisation des différents acteurs impliqués dans cette lutte.

Célébrée le 16 septembre de chaque année, la journée mondiale de la protection de la couche d’ozone est placée cette année sous le thème : « L’ozone et le climat : Restaurés grâce à un monde uni »