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La RPDH mise sur des comités de veille pour suivre l’exécution du budget de l’Etat

Le président de la Rencontre pour la paix et les droits de l’homme (RPDH), Christian Mounzéo a annoncé le 16 février, à l’ouverture d’un atelier de renforcement de capacités  à Brazzaville, la mise en place des comités de veille citoyen sur l’ensemble du Congo pour suivre l’application du budget de l’Etat.

Les comités de veille citoyens auront pour mission le contrôle de l’action publique dans l’exécution efficiente du budget de l’Etat. Ces comités de veille seront implantés dans tous les départements du Congo. Ils travailleront en partenariat avec le gouvernement,  les ONG, les médias, les élus locaux et d’autres acteurs de la société civile, dans le but de renforcer l’action nécessaire des élus locaux au suivi efficace des dépenses publiques.

Cette initiative bénéficie déjà de l’appui de plusieurs partenaires qui ont estimé que le Congo gagnerait en permettant à la société civile d’accompagner l’Etat dans la gestion des fonds publics. Il s’agit entre autres de l’Union européenne, du ministère français des  Affaires étrangères et du développement international, à travers  une subvention accordée à l’ONG Transparency International. Ce soutien est apporté dans le cadre du renforcement de la gouvernance.

Christian Mounzéo est parti d’un exemple patent, celui du Botswana qui a réalisé beaucoup d’actions en faveur des populations suite à la gestion rigoureuse  des dividendes des ressources minières. L’argent engrangé  par les mines a largement profité aux populations de ce petit pays, estimées à plus de 2 millions d’habitants. « Nous serons heureux que les Congolais aussi jouissent des ressources nationales », a-t-il dit.

L’atelier qui se referme ce 17 février vise justement le renforcement des capacités des acteurs de la société civile pour animer ces comités de veille. « Nous allons leur donner des outils pour qu’ils soient capables de faire remarquer certains manquements que nous pouvons tous, pouvoirs publics et nous, corriger », a affirmé Christian Mounzéo.