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Une session de l’Assemblée nationale reportée faute de quorum

La session parlementaire qui devait avoir lieu le 9 août à Brazzaville a été reportée pour le 11, faute de quorum qui n’était pas atteint. Pourtant le Parti congolais du travail (PCT) dispose d’une majorité de 92 députés à cette treizième législature.

Sur les 139 députés de l’assemblée nationale, 55 seulement se sont présentés à la session parlementaire qui a été convoquée par le bureau de l’assemblée nationale. Pour permettre à la session de siéger, il faut un nombre total de 70 députés. Faute de ce nombre, le président de l’assemblée nationale a jugé utile de reporter la session à vendredi prochain.

Pourtant, le PCT seul dispose de 92 députés, sans compter ses alliés et partenaires. Leur absence ne pourrait se traduire qu’en l’expression d’un boycott.

Le porte-parole de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), Honoré Sayi qui est également député de Dolisie, ne croit pas à la raison donnée par le bureau de l’assemblée nationale. «On ne prendrait peut-être pas à la lettre les raisons qui ont été évoquées par le bureau. Il semble que c’est l’arbre qui cache la forêt», a-t-il dit déçu.

Selon le bureau de l’assemblée nationale, il y a eu une démotivation des députés à venir à l’hémicycle. Mais, il n’a pas évoqué les raisons de cette démotivation.

«Nous n’allons pas faire des gros commentaires sur ce que sont les difficultés  actuelles des députés et certainement sur les difficultés du gouvernement à pouvoir satisfaire les députés qui sont en train de faire du travail au noir. Je crois que d’ici vendredi, le gouvernement s’acquittera de son devoir de faciliter l’exercice des fonctions des députés. Et que le vendredi le travail se fera dans les bonnes conditions pour que la clôture de la 13e législature se passe sans problème», a-t-il expliqué.

La session parlementaire de ce mercredi devrait examiner les dossiers présentés par le ministère de la communication et des médias. Des dossiers examinés en urgences pendant la période des élections législatives. «Leur urgence nécessite qu’ils soient traités pour que les préteurs de fonds les avalisent avant la fin de l’échéance. Car si ces dossiers sont adoptés après l’échéance, ce sera un travail vain », a précisé le député de l’UPADS.