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En ce temps de crise, Collinet Makosso appelle les enseignants à plus de professionnalisme

Le ministre de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso a invité, le 12 septembre à Brazzaville, les acteurs du système éducatifs à une action pédagogique plus efficace au moment où les budgets de l’éducation seront toujours confrontés aux difficultés liées à la conjoncture  économique. Pour le ministre, la seule solution, est  un investissement visant le professionnalisme dans le métier d’enseignant.

 Cet appel a été lancé à l’ouverture de la 18ème session du  Conseil national d’éducation préscolaire, de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation,  sous le thème « la formation  initiale et continue de l’enseignant, comme l’un pilier de la mise en œuvre de la stratégie sectorielle de l’éducation ».

 A cette occasion, Collinet Makosso a indiqué les enseignants à plus de professionnalisme. Il a  expliqué que  le professionnel fait partie d’une corporation qui n’est pas un syndicat, mais plutôt une organisation professionnelle qui veille à la protection de la profession, à sa reconnaissance par les autorités, à l’énoncé d’un code  déontologique et au rappel à l’ordre des contrevenants. C’est aussi la défense de la profession auprès des instances chargées de la formation initiale et à l’établissement d’un système émulatif qui fait que n’accède aux commandes, que celui qui aura non seulement respecté ces principes. C’est là le résultat mais ce serait perfectionné par lui-même pour acquérir des compétences qui le hisseraient au-dessus de la moyenne, donc au-dessus des autres.

Des membres du gouvernement à la cérémonie d'ouverture
Des membres du gouvernement à la cérémonie d’ouverture

 Les enjeux de la 18ème session du Conseil national d’éducation s’appuient dans un environnement national marqué par  la ferme volonté à rechercher et à trouver des solutions durables visant la modernisation de l’ensemble du système éducatif et l’amélioration des résultats scolaires. Les participants examinent également la nécessité d’asseoir une politique d’envergure, capable de poser les bases d’une refondation réelle de  l’école, tout en prenant en compte l’ensemble des préoccupations utiles à son redressement et à son bon fonctionnement.

 Le ministre a indiqué que pendant l’année scolaire 2016-2017, tout en poursuivant les efforts de lutte contre la fraude, «  nous allons plancher sur une thématique d’importance capitale, la formation initiale et continue des enseignants, comme l’un des piliers de la stratégie sectorielle de l’éducation ».

 Par la même occasion, le ministre a fait noter conformément à la thématique de cette session,  « qu’il n’y aura pas d’émergence de l’école sans une formation efficience et efficace des enseignants qui sont considérés à juste titre d’ailleurs comme des opérateurs pédagogiques par excellence ».

En effet, quiconque veut exercer le métier d’enseignant doit être formé à la base, c’est la formation initiale, mais  elle ne suffit pas il faut qu’il soit capable de se former de façon permanente, c’est la formation  continue, celle qui lui permet d’acquérir le savoir, le savoir être, le savoir-faire mais aussi le savoir-faire-faire, a dit la ministre Makosso.

C’est grâce au vote de la loi n°2595 du 17 novembre 1995, dite loi Martial De Paul  Ikounga modifiant la loi scolaire n° 008/90 du 6 septembre 1990, portant réorganisation du système éducatif en République du Congo  que le conseil national de l’éducation  a vu le jour. La tenue de la pression session du conseil de l’éducation s’était tenue en 1998 sous le ministre Nzila.