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L’UNICEF apporte des kits de formation à 420 jeunes déscolarisés

Le conseiller, chef de mission adjoint à l’ambassade du Japon au Congo, Yukuo Murata a remis le 1er août à Brazzaville, par le biais du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), des kits d’insertion socioprofessionnelle aux apprenants du projet «autonomisation des jeunes hors de l’école».  

Les kits remis aux jeunes hors de l’école sont constitués de machines à coudre, de fours à bois pour la pâtisserie, de fers à repasser, de tables de couture, de ciseaux, de tissus. Ces kits permettront aux jeunes formés d’améliorer leur pratique en maçonnerie, en plomberie, en soudure, en menuiserie, en électricité-froid, en hôtellerie, en sérigraphie, en coiffure et en couture.

Le représentant de l’UNICEF au Congo, Aloys Kamuragiye a affirmé que le matériel donné permettra aux bénéficiaires d’exercer le métier qu’ils ont appris pour gagner leur vie et devenir autonomes. « C’est de cette manière que vous allez contribuer au développement de votre pays », ‘est-il adressé aux apprenants.

Yukuo Murata a précisé que le souci du gouvernement japonais était de donner la chance à tout le monde de se prendre en charge. «Le Japon a connu aussi des moments difficiles dans son histoire. Grace à la formation des jeunes dans certaines écoles étrangères, il a su se relever de ses difficultés. C’est pourquoi, ce soutien a été apporté pour donner une autre chance aux jeunes qui ont abandonné les études et qui se retrouvaient dans la rue de bénéficier d’une formation socioprofessionnelle », a-t-il souligné.

Financé à hauteur de 250 millions de francs CFA, le projet autonomisation des jeunes hors de l’école a permis la formation de 420 jeunes des départements de  Brazzaville, de Pointe-Noire, la Sangha et de la Likouala, dont  246 filles. Ils ont été formés dans des centres d’apprentissage des maîtres artisans pendant neuf mois.

Le coordonnateur des ateliers du comité local de développement de Madibou, Daniel Hilaire Ndounda, l’un des formateurs, a estimé que les jeunes formés étaient désormais outillés pour s’exprimer. « Ce matériel leur donne l’opportunité de s’affermir dans ce qu’ils ont appris. Il nous donnera la possibilité de créer un complexe de sorte que ces jeunes formés deviennent demain des formateurs des autres qui se trouvent dans la même situation qu’eux », a-t-il indiqué.

Justina Ndilou, formée en soudure, s’est dit heureuse et fière d’avoir été prise en compte, parce qu’elle a désormais un métier en main. « Ce matériel me permettra de travailler davantage pour me parfaire et devenir une référence pour les autres jeunes filles », a-t-elle réagi.

Pour être éligible à ce projet, il fallait être déscolarisé. Pour les garçons, être âgé entre 14 et 19 tandis que  les filles l’âge était compris entre 14 et 25 ans.