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Un vieux bâtiment gène les logements sociaux au camp Clairon

Le ministre de Construction, de l’urbanisme et de l’habitat, Josué Rodrigue Ngouonimba, a déploré, le 7 décembre à Brazzaville, lors de la visite du nouveau site de logements sociaux situé au quartier Clairon, la présence du vieux bâtiment du ministère du Tourisme. 

L’un des points saillants qui a enfreint l’évolution des travaux demeure le bâtiment à un niveau, tombé en ruine, qui a longtemps servi de locaux au ministère du tourisme. « L’expropriation doit se faire sous peu», a promis le ministre pendant l’inspection des lieux. La bâtisse reste à démolir.

Quatre bâtiments en hauteurs sont prévus sur ce large terrain de trois hectares visité par le ministre et son équipe. Ces bâtiments seront de nouveau construits par la compagnie chinoise WEITC qui a déjà fait ses preuves dans la construction de près de quinze autres logements déjà habités.

Après avoir inspecté les lieux, les entrepreneurs chinois et tout l’équipage du ministre se sont rendus dans l’un des bureaux où ils ont examiné le plan cadastral, discuté autour du circuit d’évacuation des eaux dans les connecteurs souterrains. L’autorité a par la suite garanti au chef des travaux une seconde rencontre en début de semaine pour déterminer ensemble une date de la relance des travaux de construction, non sans avoir pris en compte les propositions qu’il attend de la société chinoise.

Au cours de leurs échanges, Josué Rodrigue Ngouonimba, a expliqué que la construction des quatre bâtiments s’inscrit dans le cadre du partenariat public privé signé par le gouvernement. Il revient donc à la compagnie chinoise d’apporter le matériel et au gouvernement de trouver des finances. Selon les clauses signées entre les deux parties, la société WEITC saura voler à la rescousse  du  au ministère de la construction une fois confronté aux difficultés financières. Il s’agit là de l’intérêt conservatoire pour le gouvernement, a dit le ministre.

Au travers de ces constructions, a-t-il conclu, le gouvernement veut qualitativement initier les congolais à vivre autrement dans les logements sociaux améliorés, mais toutefois conventionnés.