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Un vrai camouflé dans la nomination du nouvel entraineur des Diables rouges

La Fédération congolaise de football (FECOFOOT) a annoncé le 6 mars à Brazzaville que Sébastien Migné était devenu le nouvel entraineur des Diables rouges du Congo. Quelques jours avant sa nomination, Sébastien Migné avait profondément démenti qu’il avait déposé sa candidature pour entrainer les Congolais.

C’était déjà une histoire pareille avec Pierre Lechantre, le dernier entraineur français des Diables rouges. Il n’avait même pas son nom sur la liste de candidats. Mais la FECOFOOT l’avait choisi parmi les meilleurs, et surtout les réguliers. Les résultats de Pierre Lechantre sont connus.

Le Congo a préféré créer du nouveau avec du vieux. Sébastien Migné, adjoint de Claude Le Roy alors coach des Diables rouges, a été retenu pour construire une équipe nationale et remplir de grandes missions, notamment la qualification du Congo à la prochaine édition de la Coupe d’Afrique des Nations, Cameroun 2019. Le premier match éliminatoire sera un certain Congo-RDC, duel très attendu en juin sur les rivages du fleuve Congo.

La FECOFOOT a fait le choix de Sébastien Migné, certainement pour sa connaissance du Congo. Un avantage qu’il aurait sur deux autres candidats de taille, Patrice Carton et Patrice Neveu qui ont entrainé les Léopards de RDC et le célèbre club TP Mazembe de Lubumbashi.

Alors que le Congo annonçait le nom de son nouvel entraineur, la Fédération togolaise de football se dit surprise de cette nomination. Dans un communiqué, le Togo a révélé avoir reçu des fermes assurances de Sébastien Migné qu’il n’était pas candidat à ce poste. Un camouflé qui devrait faire réfléchir, car l’homme était encore sous contrat au Togo. Le coach français a menti.

Barthelemy Gatsono qui a conduit pendant des mois l’équipe nationale après la débâcle de Pierre Lechantre, a été gardé comme adjoint de Sébastien Migné. Il n’est pas encore arrivé au Congo le temps où les entraineurs locaux signeront avec la FECOFOOT comme en RDC et dans plusieurs du continent, ont commenté les fans des Diables rouges.

Le Congo croit encore à la science footballistique des sorciers blancs des années 1980 et 1990 comme Claude Leroy, Henri Casperczak, Henri Michel, Philippe Troussier ou peut-être encore Bruno Metsu. Mais, de nombreux pays africains expérimentent le talent local et ne sont pas déçus des résultats.