Le ministre congolais des Finances, du budget et du portefeuille public, Calixte Ganongo s’est encore réjoui le 4 avril au siège de la Bourse des valeurs immobilières de l’Afrique centrale à Libreville au Gabon, du succès qu’a connu l’opération d’emprunt obligataire que le Congo avait lancé fin 2016. Cette opération avait rapporté, contre toute attente, et dans des courts délais, quelque 192,3 milliards de francs CFA, alors que le pays ne recherche que 150 milliards.

Le ministre a expliqué aux partenaires du Congo dans la BVMAC que l’argent emprunté permettra à l’Etat du Congo de poursuivre son œuvre de développement du pays entamé déjà depuis plusieurs années. Il s’agit pour le Congo de diversifier ses sources de mobilisation des ressources de financement de son développement.
Depuis plusieurs années, le gouvernement s’est lancé dans un plan de modernisation et de la construction des infrastructures routières, énergétiques, sanitaires et sociales. On peut citer entre autres, les axes routiers d’intégration sous régionale Ouesso-Sangmelima (frontière avec le Cameroun) et Obouya-Okoyo (frontière avec le Gabon), un complexe industriel à Maloukou ; la construction de douze (12) hôpitaux généraux dans tous les départements, la construction des logements sociaux, les barrages hydroélectriques d’Imboulou et de Liouesso.
L’argent recueilli permettra justement de poursuivre la construction de ces ouvrages. Vox avait publié il y a 3 mois, la liste des projets qui seront financés par les 192,3 milliards de francs CFA obtenus.