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La CEA mène une réflexion sur les infrastructures de transport au Congo

Le bureau Afrique centrale de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) a organisé le 15 décembre à Brazzaville la concertation de haut niveau sur le développement des infrastructures de transport pour relever le défi de la transformation structurelle du Congo.

Cette concertation ouverte par Pierre Nzomambou Bongo, directeur de cabinet du ministre des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande a eu pour but d’examiner les avancées en matière d’infrastructures de transport au Congo et d’échanger sur la contribution du secteur des transports à la transformation structurelle du pays.

Pour le directeur du bureau sous régional pour l’Afrique centrale de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) Antonio Pedro, les infrastructures de transport constituent un des piliers du développement en vue de l’accélération de la croissance et de la pauvreté. Elles jouent un rôle essentiel dans le développement économique car elles sont indispensables pour accéder aux marchés sous régional et mondial, renforcer l’intégration régionale et attirer les investissements étrangers. « L’insuffisance des infrastructures de transport et leur mauvais état restreignent considérablement la croissance des échanges et constituent un facteur majeur du découragement des investisseurs privés », a indiqué Antonio Pedro.

D’où, à cette concertation, il a été présenté le profil du Congo et le rapport spécialisé sur la politique industrielle transformatrice en Afrique ainsi que celui sur l’Etat de l’intégration régionale en Afrique VII.

Pierre Nzomambou Bongo a rappelé que l’économie congolaise, qui se caractérise par la prépondérance du secteur pétrolier, devrait développer ses infrastructures notamment celles de transport. Il a profité de l’occasion pour rappeler que depuis une dizaine d’années, le Congo a massivement investi dans le sous-secteur des transports.

Des infrastructures routières, aéroportuaires, ferroviaires, portuaires, maritimes et fluviales ont été construites. Mais, malgré ces gros investissements, le directeur de cabinet du ministre des transports a reconnu que la qualité actuelle des services d’infrastructures de transport ne permet pas encore à l’économie congolaise d’exploiter pleinement son potentiel. « C’est donc dire que notre pays est particulièrement sensible à toutes les initiatives comme celles de la CEA, visant à réfléchir et à s’accorder sur les stratégies les plus appropriées pour la transformation des économies africaines », a-t-il conclu.