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De Villepin souhaite la revisitation des accords économiques avec le Congo

Une délégation des parlementaires français en visite au Congo, a souhaité le 25 octobre à Brazzaville, que les autorités des deux pays révisitent les accords de coopération économique, politique et social. Conduite par Dominique De Villepin, cette délégation composée également des membres de la fondation Charles De Gaule, se sont dit très préoccupés par la crise économique que traverse le Congo. 

«Nous avons parlé, avec toutes les autorités congolaises, de beaucoup de sujets d’intérêts communs. Le tour d’horizon fait avec chacune d’elle, nous a permis de prendre la mesure des défis qui sont à relever. Défis intérieur, compte tenu de la situation économique. Du dialogue avec le Fonds monétaire international (FMI) qui s’amorce. Il y a aussi la situation du Pool, un drame humanitaire qui implique la mobilisation des organisations internationales et des pays amis pour apporter leur soutien»,  a résumé le chef de la délégation des hommes politiques français, Dominique de Villepin.

Pour lui, il en parlera aux autorités françaises, afin de trouver des réponses aux situations difficiles du Congo. « Nous sommes ici pour honorer la mémoire de la déclaration de Brazzaville, faite par le Général De Gaule. Une déclaration qui scelle l’amitié entre la France et le Congo. Il faut donc maintenir cet élan, cet esprit fraternel, d’amitié et de fidélité », a-t-il indiqué.

Dominique de Villepin considère que la présidence Macron est une opportunité pour le Congo et la France de relancer leurs relations.

«L’arrivée en France d’un nouveau président de la République qui vient avec de nouvelles visions et de nouveaux projets est l’occasion de faire le point entre nos deux Etats sur la façon dont nous voulons travailler ensemble. Il s’agit donc en permanence de vivifier et de moderniser cette relation», a-t-il poursuivi.

La délégation française a eu tour à tour les échanges avec le ministre des affaires étrangères, de la coopération et des congolais de l’étranger, Jean Claude Gakosso, le premier ministre, Clément Mouamba, le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba et celui du Sénat, Pierre Ngollo.