A la une Société

Les conducteurs de taxis-motos initiés aux principes et code de la route

Les conducteurs de taxis-motos initiés aux principes et code de la route

Une frange de conducteurs de taxis motos de la 5ème promotion s’attelle à une formation théorique et pratique axée sur les principes et le code de la route, afin de permettre aux acteurs évoluant dans le secteur du transport en commun d’être dotés des connaissances nécessaires.

« Nous avons commencé il y a pratiquement deux semaines la formation théorique. Et là, aujourd’hui, nous sommes donc au boulevard pour mettre en pratique tout ce que nous avons vu. Déjà, il faut dire que cette formation nous apporte le professionnalisme. Parce que jusqu’à aujourd’hui, on conduisait la moto de façon archaïque. On n’avait pas de principes, le code de la route, on ne savait absolument rien », a souligné l’un des bénéficiaires de la formation.

Pour ce conducteur de moto taxi, les motocyclistes savaient déplacer les motos, mais ne connaissaient pas exactement le langage de la route, il y a un langage. Et c’est ce langage-là qu’ils sont venus chercher pour être en harmonie avec la route, afin d’éviter les accidents récurrents dans ce secteur.

Cette formation sera d’abord sanctionnée par une attestation de formation. Ensuite, les bénéficiaires passeront un examen de conduite, organisé par l’État via la Direction générale des transports terrestres (DGTT), pour l’obtention d’un permis de conduire. Celui-ci donnera la possibilité et le droit aux taxis motos de circuler, a-t-il expliqué.

Le formateur François Ofounga-Offrans a, pour sa part, relevé que les conducteurs de motos taxis ont bénéficié de huit jours de formation théorique, centrés sur les neuf titres et les nouvelles normes. À cela s’ajoutent deux nouveaux modules qui n’existaient pas avant, appelés l’aérodynamisme, car les forces physiques interviennent aussi dans les accidents, telles que les rafales de vent venant de côté et déséquilibrant la moto, les rayons solaires frappant les vitres des véhicules en sens inverse, ou encore la puissance des rayons de pluie qui peut réduire complètement la visibilité vers l’avant, sans oublier l’état de la chaussée qui occasionne souvent la glissade.

« La formation des motards nécessite au moins quatre à cinq mois. Dans ce cas précis, ces apprenants savent déjà conduire la moto, mais ils avaient besoin de recyclage et de certaines notions. Les cours ont été dispensés en français, en lingala et en kituba, pour une bonne compréhension, car tout le monde ne comprend pas de la même façon. C’est pourquoi on a adopté un système où l’important est de comprendre, surtout qu’il y avait déjà des images projetées des réalités inhérentes à la circulation routière », a-t-il expliqué.

Il s’est en outre réjoui des échanges avec les conducteurs de taxis motos, qui ont évoqué les difficultés rencontrées, ou déjà vécues sur la voie publique. Cela a permis aux formateurs de leur fournir des rudiments essentiels à l’exercice de leurs activités.

Des initiatives comme la formation obligatoire visent à professionnaliser le secteur et à réduire les accidents, afin de relever plus d’un défi dans le secteur du transport en commun des taxis motos.

La formation théorique et pratique de la 5ème promotion des conducteurs de taxis motos s’inscrit dans la continuité de la première initiée à Gamboma, suivie de la 2ème et 3ème promotions ayant bénéficié du parrainage de la société de téléphonie mobile Airtel, et de la 4ème grâce au concours du président du groupe Ager Aliment.

📱 Toute l’info, tout le temps, directement sur WhatsApp 👉 https://www.vox.cg/whatsap