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La FESYPTC s’oppose fermement à la mise en circulation de la carte de travail

La FESYPTC s’oppose fermement à la mise en circulation de la carte de travail

Le Secrétaire chargé de l’économie et des questions spécifiques de la Fédération syndicale des professionnels de transport du Congo (FESYPTC), affiliée à la Confédération syndicale des travailleurs du Congo (CSTC), Ngatsé Itoua Mbola, a vivement dénoncé, le 5 décembre, la mise en circulation par l’Agence congolaise pour l’emploi (ACPE) d’un nouveau document dénommé « carte de travail ». Cette initiative suscite une forte opposition de la part de la FESYPTC, tant sur la forme que sur le fond.

Selon Ngatsé Itoua Mbola, ce procédé, qui impose aux chauffeurs de transport en commun un document supplémentaire et assujetti à une taxe, ne repose sur aucun fondement légal inscrit dans les lois de finances en vigueur. Sur le plan opérationnel, il exprime la crainte que les chauffeurs se retrouvent confrontés à une multitude de cartes, contraintes incontournables dans l’exercice de leur activité professionnelle. Il interpelle ainsi les pouvoirs publics sur les risques liés à cette dichotomie administrative, qui pourrait engendrer une confusion stratégique au sein des instances dirigeantes responsables du secteur des transports terrestres au Congo.

La FESYPTC dénonce un conflit latent entre plusieurs ministères dans la gestion du domaine, marqué par une définition floue des prérogatives transversales, administratives et juridiques. Elle rappelle que la gestion de ce secteur relève par nature des compétences exclusives du ministère des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande.

Face à ces tensions, le syndicat préconise l’organisation d’États généraux de l’écosystème des transports terrestres. Cette démarche vise à apaiser les tensions internes qui minent le secteur à tous les niveaux, qu’ils soient stratégiques, tactiques ou opérationnels, et à bâtir une vision claire pour un transport terrestre productif et structuré au Congo. Ngatsé Itoua Mbola a par ailleurs sollicité l’intervention du Premier ministre afin de lancer une concertation inclusive rassemblant l’ensemble des départements ministériels concernés ainsi que tous les syndicats, représentants tant les propriétaires que les travailleurs du secteur. L’objectif est d’instaurer un dialogue constructif et participatif en vue de formaliser les activités de chauffeur et de transport en commun dans le pays.

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