Le président du groupe de travail multi-acteurs sur les terroirs et forêts communautaires, Maixent Agnimba Emeka a indiqué le 23 octobre à Brazzaville que, la sécurisation des terres communautaires permettra aux communautés de contribuer à la lutte contre les changements climatiques et à mieux préserver leurs territoires.
« Nous constatons que la plupart des terres sont en train d’être concédées aux exploitants forestiers et miniers au détriment des populations communautaires qui y vivent. Sans être contre le développement, il serait judicieux de concilier ce développement avec la préservation des terroirs communautaires pour ne pas créer un déséquilibre environnemental en dépossédant les communautés de leur moyen de subsistance « , a indiqué Maixent Agnimba Emeka, à l’ouverture de l’atelier sur la sécurisation des droits fonciers coutumiers.
Le groupe de travail, mis en place dans le cadre du projet « appui à la sécurisation et la gestion durable des terroirs des communautés locales et des populations autochtones, piloté par le Forum pour la gouvernance et des droits de l’homme (FGDH), lors de sa réunion s’est penché sur la question de sécurisation des terroirs villageois dans les plans d’affection des terres. « Il s’agit d’identifier les défis et les perspectives de sécurisation des droits fonciers coutumiers et valider l’état des lieux sur ces droits. La sécurisation des terroirs permettra aux populations communautaires de contribuer à la préservation de leur milieu où ils vivent et appréhender la situation de juridiques de leur terres. Quand les territoires sont gérés par les autochtones, il est bien préservé car ils maîtrisent mieux les réalités de leur milieu « , a poursuivi Maixent Agnimba Emeka.