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Le processus d’identification et de reconnaissance des zones protégées est enclenché.

Le processus d’identification et de reconnaissance des zones protégées est enclenché.

La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan Nonault, a indiqué le 12 février à Brazzaville que l’ONG américaine Wildlife Conservation Society (WCS) s’est engagée aux côtés du Congo sur un autre front, celui de l’identification et de la reconnaissance des autres mesures de conservation efficace par zone (AMCEZ).

 

Ouvrant les travaux de l’atelier national de lancement du processus d’identification et de reconnaissance des AMCES et de mise à jour des données sur les aires protégées en République du Congo, la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan Nonault, a déclaré que la reconnaissance des AMCEZ offre une opportunité importante de reconnaître de facto une conservation efficace à long terme qui se déroule en dehors des zones protégées actuellement désignées, sous un ensemble de régimes de gouvernance et de gestion mis en œuvre par un ensemble diversifié d’acteurs, notamment les peuples autochtones et les communautés locales, le secteur privé et les agences gouvernementales.

La reconnaissance des autres mesures de conservation efficaces (AMCEZ) par zone peut également fournir des incitations supplémentaires pour la conservation et la gestion durable des zones d’importance pour la biodiversité en dehors des zones protégées, telles que les zones clés pour la biodiversité et les zones importantes pour les plantes, pour les oiseaux, pour les mammifères marins et les zones marines d’importance écologique et biologique, a-t-elle poursuivi.

Ces zones constituent au Congo un patrimoine mondial pour la biodiversité et représentent une grande opportunité qui permettra d’atteindre les objectifs 30 par 30 de CUMING Montréal. L’objectif principal de cet atelier a donc été de lancer officiellement le processus d’identification et de reconnaissance des autres mesures de conservation efficaces par zone et de sensibiliser les différents acteurs et parties prenantes aux opportunités d’application du concept AMCEZ en République du Congo.

« Les résultats attendus des travaux permettront de disposer d’une feuille de route qui marquera le début de notre engagement pour la bonne réussite de ce projet. Nous devons poursuivre ensemble le travail, partager nos connaissances et agir pour protéger nos écosystèmes naturels et les espèces qui s’y trouvent », a indiqué la ministre Arlette Soudan Nonault.

Il est important de noter qu’en dehors du lancement de cette initiative, un travail technique de mise à jour des données sur les aires protégées en République du Congo se fera avec le partenaire UNPWCMC afin de soutenir le gouvernement dans la planification des actions prioritaires à mettre en œuvre et de pouvoir suivre les progrès accomplis dans le cadre de la cible 3 du cadre mondial pour la biodiversité, a relevé Arlette Soudan Nonault.

L’atelier national de lancement du processus d’identification et de reconnaissance des AMCEZ et de mise à jour des données sur les aires protégées en République du Congo prendra fin le 14 février prochain.