Les journalistes exhortés à s’engager à la communication environnementale
Le président du comité d’organisation du forum multi-acteurs pour le développement de la communication et de l’information environnementale dans le bassin du Congo (FOMADECIE-BC), Raoul Siemeni, a indiqué le 22 avril à Brazzaville que la 1ère édition du forum visait réfléchir sur la façon de promouvoir une communication environnementale efficace et accessible à tous, afin de résoudre le défis de l’insuffisance de communication sur l’environnement dans les médias.
« L’objectif du forum multi-acteur pour le développement de la communication de la communication et de l’information environnementale dans le bassin du Congo (FOMADECIE-BC ) est de créer un cadre d’échange et de réflexion entre les divers acteurs engagés pour la protection de l’environnement, de renforcer les capacités des médias et des communicateurs spécialisés dans l’information environnementale, de faciliter l’accès et la diffusion d’informations fiables sur les problématiques environnementales du bassin du Congo, et enfin d’encourager les initiatives et partenariats pour une communication plus efficace et impactante », a fait savoir le Président du comité d’organisation du forum multi-acteur pour le développement de la communication de la communication et de l’information environnementale dans le bassin du Congo (FOMADECIE-BC), Raoul Siemeni, lors de l’ouverture du segment technique de l’atelier .
De son côté, le secrétaire exécutif de la commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC), Hervé Martial Maidou a évoqué que cette réunion permet de trouver une réponse à la problématique qui concerne une insuffisance en matière de communication environnementale bien que des dispositions politiques et programmatique soient prévue par les institutions étatiques. « J’ose espérer que ce forum permettra également au RECEAIC de se réorganiser pour mieux attirer l’attention des Etats pour une efficacité de ce réseau et qu’un véritable développement de l’information environnementale se fasse voir dans la sous-région », a-t-il dit.
La ministre de l’environnement du développement durable et du bassin du Congo, Arlette Soudan Nonault a toutefois souligné le besoin de proposer des solutions pour faciliter l’accès à la communication environnementale, au regard de la place prépondérante qu’occupe les médias. « L’ouverture de la Radio et télévision du bassin du Congo vient à point nommé pour résorber cette question. Cet instrument novateur de la commission climat du bassin du Congo est conçu pour offrir au pays et au-delà, un outil spécialisé dans les informations environnementales qui sera diffusé sur satellite, notamment à travers le bouquet Canal+ »,
La RTBC en sigle servira de plaque tournante pour les journalistes, les communicateurs, les partenaires techniques et financiers, les experts, les membres de la société civile, les organisations non gouvernementales, les jeunes et j’en passe, leur permettant d’accéder à des données fiables et actualisées sur les questions environnementales et de les mettre à la disposition du grand public de la façon la plus claire et la plus accessible. On peut donc dire que votre initiative tombe à point nommé, parce qu’au travers de la radio-télévision du bassin du Congo, nous venons là de régler ce problème de déficit de communication sur ce poumon vert par lequel respire le monde aujourd’hui, qui est le bassin du Congo.
La 1ère édition du forum multi-acteurs pour le développement de la communication de la communication et de l’information environnementale dans le bassin du Congo (FOMADECIE-BC), organisée par la commission climat du bassin du Congo et l’agence Afrique environnement plus, qui se tiendra du 22 au 25 avril, placée sous le thème. « La communication comme outil stratégique pour l’atteinte des objectifs de conservation et de lutte contre le changement climatique », bénéficie de l’appui technique et financier du programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
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