Société

Brazzaville abrite un Colloque international sur la détermination nominale

Brazzaville abrite un Colloque international sur la détermination nominale

Le groupe de recherche  en morphosyntaxe et sémantique de la faculté des Lettres arts et sciences humaines  (FLASH) de l’université Marien Ngouabi a initié le 18 avril à Brazzaville, un colloque international sur la détermination nominale en français contemporain. Ce colloque en ligne invite les spécialistes de la grammaire et la linguistique française à une réflexion approfondie visant à revisiter cette notion, en vue de contribuer au progrès de la langue française.

« La détermination nominale offre plusieurs approches dans vos communications linguistiques, stylistiques et littéraires. Vos corpus nous permettront de saisir les usages de la détermination nominale dans le contexte du français en Afrique. Il s’agit également de penser l’évolution et les innovations de la détermination nominale et de voir que la langue n’est pas statique et que la détermination peut aussi recevoir d’autres orientations autour du nom », a indiqué le vice-doyen de la faculté des Lettres, arts et sciences humaines, Arsène Elongo à l’ouverture du colloque international sur la détermination nominale en français contemporain.

Arsène Elongo, en outre, fait savoir aux participants que leurs  recherches vont enrichir les études sur la détermination nominale. Ce dernier a aussi relevé que la détermination nominale abordait les notions telles que la syntaxe, la structure, la relative déterminative, les déterminants définis ou indéfinis, l’adjectif, le substantif, les emprunts, l’individualisation, les déterminations possessives ou l’article possessif, a-t-il dit.

Pour sa part, le président du comité d’organisation de ses assises scientifiques a indiqué que ces travaux permettront de voir l’évolution de la détermination nominale dans le contexte de la production des textes et littéraires africains : « Nous voulons à travers ce colloque revisiter la notion de détermination nominale. C’est de regarder comment nous africains également, dans nos textes de la littérature, comment cette notion-là évolue, comment cette notion-là apparaît. Est-ce qu’il y a une restructuration, est-ce que c’est toujours comme dans les livres ou bien il y a des nouveautés que nous aussi, en tant qu’africains, qu’on peut apporter à cette notion », a expliqué le professeur Edouard Ngamountsika.

Plusieurs enseignants chercheurs des universités africaines notamment du Congo, du Cameroun, du Mali, du  Burkina Faso, de la  Côte-d’Ivoire prennent part  à ce colloque en ligne destiné aux spécialistes de la grammaire et la linguistique française. Au cours de cette rencontre scientifique, les travaux seront axés, entre autres, sur le déterminant ; sur l’expansion du nom, facteur de structuration, de construction de sens et de fluidité du discours, sur la détermination nominale et subordination relative : la logique d’une structuration phrastique minimale ainsi que sur les relatives déterminatives dans Sahara, ma belle cousine de l’écrivain Henri Djombo.

En rappel, la notion détermination nominale renvoie au groupe nominal composé d’un déterminant (article, pronom, ou adjectif possessif ou démonstratif) dont le rôle est de désigner, quantifier ou déterminer le nom qu’il accompagne. Ainsi l’usage combiné déterminant et nom, employé selon les convenances de l’auteur et l’environnement immédiat du locuteur.

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